De l'avis des tenanciers d'hôtels qui ont du mal à concilier détente et jeûne, le chevauchement de deux événements aussi importants l'un que l'autre, à savoir le ramadan et les vacances d'été, a produit un impact négatif sur l'activité hôtelière et touristique pendant ce début de la saison estivale. «Malgré toutes les remises et autres avantages offerts dans le cadre des promotions ‘'spécial ramadan'', ce n'était pas le rush. Le prix d'une chambre a été réduit de moitié alors que celui de la restauration a également été revu à la baisse, mais cela n'a pas incité grand monde. Il est connu que la majorité des Algériens préfère passer le mois sacré chez soi. Pendant ce mois, on a ouvert juste pour nos clients étrangers», nous dit, dépité, un gérant d'hôtel à Tichy Béjaïa. Toutefois, notre interlocuteur, affichant un optimisme certain, dit s'attendre à un afflux important des estivants sur les plages de la région, étant donné que la plupart des hôtels affichent déjà complets. Ainsi, la saison estivale serait sauvée notamment avec l'arrivée massive des Algériens établis à l'étranger et des estivants ayant reporté leurs vacances d'été pour après l'Aïd. Une manière de profiter pleinement et sans aucune retenue des bienfaits de la plage. R. K.