Résumé de la 29e partie - Après son rendez-vous raté, Mounia retourne à son bureau où elle apprend que le jeune médecin avait téléphoné pour la prévenir qu'il ne pourrait pas venir. Mounia s'assoit à son bureau, demeure un moment songeuse puis se confie à sa collègue : — Tu sais ce qui m'inquiète ? — Non. — Le fait que cette assistante soit maintenant au courant de l'intérêt que le médecin et moi nous nous portons... — Et cela t'inquiète ? — Oui... Parce que je suis sûre qu'elle fera tout pour saborder cet intérêt mutuel. — Ah ! Ma vieille Mounia... Je crois que tu es en train de verser dans la paranoïa primaire. — Non... je ne suis pas paranoïaque. Je suis sûre que cette fille me hait... — Et alors ? Tu ne veux tout de même pas lui imposer qu'elle t'aime ? A mon avis, tu devrais te calmer et attendre. — Attendre quoi ? — En voilà une question ! Attendre que le médecin te rappelle. Il doit te rappeler pour te présenter ses excuses de vive voix ! Et avant la fin de la journée... — Je l'espère. Mais il s'écoule plus d'une semaine sans que le médecin rappelle Mounia qui commence alors à paniquer. Heureusement qu'elle a, en la personne de Nadjet, celle qui lui fait entendre raison chaque fois qu'elle sombre dans la déprime... Quinze jours se sont écoulés et le jeune médecin ne s'est toujours pas manifesté. Mounia, tous les jours, avant de s'installer à son bureau, s'assure que son téléphone n'est pas en dérangement. Elle est si perturbée que chaque fois qu'elle effectue un travail, elle est obligée de le soumettre à sa collègue Nadjet pour s'assurer qu'il ne contient pas quelques fautes dues à son étourderie. Mais celle-ci à chaque fois, le lui rend, après consultation, pour lui dire qu'il est impeccable. Mais ce jour-là, au 16e jour du silence de Toufik, Nadjet refuse d'examiner le travail qu'elle lui tend. — Tu commences à me taper sur le système, Mounia ! Cela fait des jours et des jours que tu me fais lire des rapports pour rien. Ils sont bien écrits, je t'assure. Ce qui est tout de même étonnant pour quelqu'un qui ne semble pas avoir la tête sur les épaules... — Merci... — Quand cesseras-tu de te morfondre, Mounia ? Prends une décision... Appelle ton docteur... — Ah ! Non, je ne vais pas l'appeler ! Je ne vais tout de même pas le supplier ! (A suivre...)