Le Premier Ministre britannique, David Cameron, a déclaré hier soir sur son compte Twitter «comprendre et soutenir la position» du président américain Barack Obama, qui a décidé de solliciter le feu vert du Congrès pour une action militaire en Syrie. Le Parlement britannique s'est opposé jeudi à toute participation de Londres à des frappes contre le régime syrien, accusé d'avoir mené une attaque massive avec des armes chimiques contre la rébellion. Au cours du débat parlementaire, qui s'est soldé par un camouflet pour le chef du gouvernement (285 voix contre une participation britannique à une action punitive, 272 voix pour), le Premier ministre n'a pas réussi à convaincre de l'opportunité d'une frappe, reconnaissant qu' «il n'y avait pas 100% de certitude» que le régime de Bachar al-Assad avait eu recours à des armes chimiques le 21 août.