Rassemblement à Paris contre une intervention militaire Des centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir au cœur de Paris pour dire "Non" à une intervention militaire en Syrie et à la participation de la France à une action punitive contre ce pays, a-t-on constaté sur place. Rassemblement à Paris contre une intervention militaire Des centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir au cœur de Paris pour dire "Non" à une intervention militaire en Syrie et à la participation de la France à une action punitive contre ce pays, a-t-on constaté sur place. "Non à l'ingérence, oui à la Résistance", " Non à une intervention militaire en Syrie" et "Solidarité avec les forces de paix, de justice et de démocratie en Syrie" scandaient les manifestants qui répondaient à un appel du Mouvement de la Paix, une Ong française qui dit s'opposer aux guerres et promouvoir la résolution politique et pacifique des conflits.Aux côtés de banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire "A bas les guerres impérialistes, vive la fraternité entre les peuples" et "Hands off Syria - enlevez les mains de la Syrie", des drapeaux de plusieurs pays, dont ceux de la Syrie et du Liban, étaient brandis par des manifestants aux côtés d'étendards de partis politiques dont le Parti communiste et le Front de Gauche avec la présence remarquée de son co-président, Jean-Luc Melenchon. Dans une déclaration lue sur place, le co-président du Mouvement de la Paix, Guillaume Du Souich, a dit s'étonner qu'avant même les conclusions de la mission de l'Onu (sur l'utilisation supposée d'armes chimiques contre la population), seule habilitée à mener une telle enquête sur l'utilisation des armes chimiques, la France, les USA et leurs alliés membres de l'Otan, déclarent "avoir des certitudes". En plus de Paris, des rassemblements similaires devaient se tenir simultanément à Toulouse et Marseille, selon les organisateurs. L'Egypte s'oppose avec "force" à toute intervention militaire Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmy, a affirmé jeudi que son pays s'opposait avec "force" à toute intervention militaire en Syrie. "L'Egypte ne participera à aucune frappe militaire contre la Syrie et s'y oppose avec force, conformément à sa position de principe contre toute intervention militaire étrangère dans ce pays", a souligné M. Fahmy dans un communiqué. Il a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à "tout faire pour vérifier les faits (d'une utilisation présumée par le régime syrien d'armes chimiques) et de prendre les mesures adéquates face à ce crime horrible". Le chef de la diplomatie égyptienne a condamné, dans le même temps, "les agissements du gouvernement syrien contre sa propre population" et appelé à relancer les démarches pour la tenue d'une conférence à Genève pour un règlement politique en Syrie. Le 20 juillet M. Fahmy avait promis de "réexaminer" les relations diplomatiques avec la Syrie, rompues en juin sous la présidence de Mohamed Morsi, destitué par l'armée le 3 juillet. Les Etats-Unis cherchent toujours une "coalition internationale Le chef du Pentagone Chuck Hagel a déclaré vendredi que son pays recherchait toujours "une coalition internationale" pour répondre à l'usage présumé de l'arme chimique en Syrie, en dépit du rejet d'une intervention par le parlement britannique. "Notre approche est de continuer pour trouver une coalition internationalequi agira de concert", a déclaré le secrétaire américain à la Défense lors d'une conférence de presse à Manille. Chuck Hagel a précisé que Washington respectait le vote du parlement britannique, où 285 voix contre 272 ont rejeté jeudi soir une motion présentée par le Premier ministre David Cameron qui défendait le principe d'une intervention militaire en Syrie. "Il est de la responsabilité de chaque pays de prendre ses propres décisions", a-t-il dit. "Nous continuons de consulter les Britanniques, comme les autres alliés. Cette consultation comprend des façons d'aller de l'avant ensemble pour répondre à cette attaque à l'arme chimique en Syrie", a précisé le haut responsable. "Je n'ai pas été informé d'un quelconque changement dans la position du régime de Assad sur un sujet quelconque. Je fais avec ce que j'ai de tangible. Je ne réfléchis pas à des situations hypothétiques", a ajouté le secrétaire à la Défense, en réponse à un journaliste qui lui demandait si la Syrie pouvait faire quelque chose pour éviter une éventuelle action américaine. Chuck Hagel est actuellement à Manille, dernière étape de sa tournée d'une semaine en Asie, qui s'est déroulée à l'ombre de la crise syrienne. Pour Moscou des frappes affecteraient l'ordre mondial La Russie a salué vendredi le rejet par le Parlement britannique d'une intervention militaire en Syrie et estimé qu'une telle éventualité porterait un "coup sérieux" à l'ordre mondial basé sur le rôle central des Nations unies. "De telles actions, outrepassant le Conseil de sécurité de l'Onu, si elles ont lieu bien sûr, porteraient gravement atteinte au système basé sur le rôle central des Nations Unies et un sérieux coup (...) à l'ordre mondial", a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. Il a salué le rejet jeudi soir par le Parlement britannique de toute intervention militaire en Syrie, observant que "cela reflétait l'opinion de la majorité des Britanniques et des Européens".. Le Parlement britannique a refusé d'autoriser le Premier ministre David Cameron à lancer une action militaire contre Damas en réponse à l'usage d'armes chimiques. Face à la menace d'un veto russe et éventuellement chinois au Conseil de sécurité de l'Onu, la Maison Blanche a laissé entendre que le président américain Barack Obama se réservait le droit d'agir unilatéralement contre le régime syrien. Le refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie ne change cependant rien à la position de la France qui souhaite une action "proportionnée et ferme" contre Damas, a déclaré vendredi le président François Hollande dans un entretien au journal Le Monde. "La Russie est contre toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, prévoyant la possibilité d'user de la force", a réitéré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence officielle Itar-T. "Non à l'ingérence, oui à la Résistance", " Non à une intervention militaire en Syrie" et "Solidarité avec les forces de paix, de justice et de démocratie en Syrie" scandaient les manifestants qui répondaient à un appel du Mouvement de la Paix, une Ong française qui dit s'opposer aux guerres et promouvoir la résolution politique et pacifique des conflits.Aux côtés de banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire "A bas les guerres impérialistes, vive la fraternité entre les peuples" et "Hands off Syria - enlevez les mains de la Syrie", des drapeaux de plusieurs pays, dont ceux de la Syrie et du Liban, étaient brandis par des manifestants aux côtés d'étendards de partis politiques dont le Parti communiste et le Front de Gauche avec la présence remarquée de son co-président, Jean-Luc Melenchon. Dans une déclaration lue sur place, le co-président du Mouvement de la Paix, Guillaume Du Souich, a dit s'étonner qu'avant même les conclusions de la mission de l'Onu (sur l'utilisation supposée d'armes chimiques contre la population), seule habilitée à mener une telle enquête sur l'utilisation des armes chimiques, la France, les USA et leurs alliés membres de l'Otan, déclarent "avoir des certitudes". En plus de Paris, des rassemblements similaires devaient se tenir simultanément à Toulouse et Marseille, selon les organisateurs. L'Egypte s'oppose avec "force" à toute intervention militaire Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmy, a affirmé jeudi que son pays s'opposait avec "force" à toute intervention militaire en Syrie. "L'Egypte ne participera à aucune frappe militaire contre la Syrie et s'y oppose avec force, conformément à sa position de principe contre toute intervention militaire étrangère dans ce pays", a souligné M. Fahmy dans un communiqué. Il a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à "tout faire pour vérifier les faits (d'une utilisation présumée par le régime syrien d'armes chimiques) et de prendre les mesures adéquates face à ce crime horrible". Le chef de la diplomatie égyptienne a condamné, dans le même temps, "les agissements du gouvernement syrien contre sa propre population" et appelé à relancer les démarches pour la tenue d'une conférence à Genève pour un règlement politique en Syrie. Le 20 juillet M. Fahmy avait promis de "réexaminer" les relations diplomatiques avec la Syrie, rompues en juin sous la présidence de Mohamed Morsi, destitué par l'armée le 3 juillet. Les Etats-Unis cherchent toujours une "coalition internationale Le chef du Pentagone Chuck Hagel a déclaré vendredi que son pays recherchait toujours "une coalition internationale" pour répondre à l'usage présumé de l'arme chimique en Syrie, en dépit du rejet d'une intervention par le parlement britannique. "Notre approche est de continuer pour trouver une coalition internationalequi agira de concert", a déclaré le secrétaire américain à la Défense lors d'une conférence de presse à Manille. Chuck Hagel a précisé que Washington respectait le vote du parlement britannique, où 285 voix contre 272 ont rejeté jeudi soir une motion présentée par le Premier ministre David Cameron qui défendait le principe d'une intervention militaire en Syrie. "Il est de la responsabilité de chaque pays de prendre ses propres décisions", a-t-il dit. "Nous continuons de consulter les Britanniques, comme les autres alliés. Cette consultation comprend des façons d'aller de l'avant ensemble pour répondre à cette attaque à l'arme chimique en Syrie", a précisé le haut responsable. "Je n'ai pas été informé d'un quelconque changement dans la position du régime de Assad sur un sujet quelconque. Je fais avec ce que j'ai de tangible. Je ne réfléchis pas à des situations hypothétiques", a ajouté le secrétaire à la Défense, en réponse à un journaliste qui lui demandait si la Syrie pouvait faire quelque chose pour éviter une éventuelle action américaine. Chuck Hagel est actuellement à Manille, dernière étape de sa tournée d'une semaine en Asie, qui s'est déroulée à l'ombre de la crise syrienne. Pour Moscou des frappes affecteraient l'ordre mondial La Russie a salué vendredi le rejet par le Parlement britannique d'une intervention militaire en Syrie et estimé qu'une telle éventualité porterait un "coup sérieux" à l'ordre mondial basé sur le rôle central des Nations unies. "De telles actions, outrepassant le Conseil de sécurité de l'Onu, si elles ont lieu bien sûr, porteraient gravement atteinte au système basé sur le rôle central des Nations Unies et un sérieux coup (...) à l'ordre mondial", a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. Il a salué le rejet jeudi soir par le Parlement britannique de toute intervention militaire en Syrie, observant que "cela reflétait l'opinion de la majorité des Britanniques et des Européens".. Le Parlement britannique a refusé d'autoriser le Premier ministre David Cameron à lancer une action militaire contre Damas en réponse à l'usage d'armes chimiques. Face à la menace d'un veto russe et éventuellement chinois au Conseil de sécurité de l'Onu, la Maison Blanche a laissé entendre que le président américain Barack Obama se réservait le droit d'agir unilatéralement contre le régime syrien. Le refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie ne change cependant rien à la position de la France qui souhaite une action "proportionnée et ferme" contre Damas, a déclaré vendredi le président François Hollande dans un entretien au journal Le Monde. "La Russie est contre toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, prévoyant la possibilité d'user de la force", a réitéré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence officielle Itar-T.