Résumé de la 35e partie n Mounia, à sa grande surprise, apprend que l'assistante ne peut pas épouser le jeune médecin. La jeune assistante soupira : - Ah ! Finalement mademoiselle Mounia, j'ai eu raison d'insister pour avoir avec vous une discussion sérieuse. Moi, épouser mon employeur ? Ah ! Elle est vraiment bien bonne, celle-là. Toufik est mon frère cadet, mademoiselle Mounia ! Le sang de Mounia faillit se coaguler dans ses veines tellement sa surprise était grande. - Toufik est votre frère ? - Cela ne se voit pas ? - Non... - C'est curieux. Beaucoup de gens pensent que nous ne nous ressemblons pas. Et c'est tant mieux. - C'est tant mieux ? Pourquoi dites-vous cela ? - Je dis cela parce que cela m'évite d'avoir des problèmes avec certains patients qui oublient leurs rendez-vous ou qui valent que je les décale. Quand je ne veux pas accéder à leur demande je n'ai qu'à leur dire que j'ai reçu des ordres stricts de la part du médecin pour le bon fonctionnement du cabinet et que si je m'amusais à modifier quoi que ce soit, je risquerais de perdre ma place. Auparavant, nous avions un autre cabinet où j'ai eu la maladresse de confier à une patiente que j'étais la sœur du docteur. Deux jours après, c'est tout le quartier qui était au courant. Et quand je refuse à un patient ou une patiente une faveur, je m'entends dire : « Allez, vous ne risquez rien ! Le docteur ne va tout de même pas vous renvoyer, vous êtes sa sœur !». - C'est incroyable ! s'exclama Mounia qui n'en revenait toujours pas. Même ma mère, qui d'habitude est très observatrice, n'a rien remarqué. - Pourtant il suffit de nous regarder juste un tout petit peu pour constater que Toufik et moi avons certaines ressemblances au niveau du nez, des cheveux et du menton. - C'est vrai, fit Mounia en secouant la tête légèrement de haut en bas. Maintenant que vous me le dites, j'approuve, même si ce n'est pas vraiment évident. - Je vous l'accorde, parfois, les frères et les sœurs sont si différents que nous avons du mal à croire qu'il y a un lien de parenté entre eux. Que voulez-vous, les voies de la génétique sont impénétrables. Bon, assez bavardé, mademoiselle Mounia. J'attire votre attention sur le fait que nous sommes toujours à l'avenue Pasteur, debout à côté d'un immeuble. On va à ce restaurant, parce que je n'ai pas l'intention de vous dire dans la rue pourquoi je voulais vous voir. - Avec plaisir, Nabila ! A suivre... Tania Hamadi [email protected]