Résumé de la 13e partie - La collègue de travail de Mounia persiste à lui faire croire que l'homme qui l'a aidée à l'aéroport de Lyon est certainement un chef de gang qui veut l'enrôler ou lui faire du mal. Deux jours plus tard, Mounia retourne chez le médecin avec les résultats des analyses de sa mère. Dès que l'assistante lui ouvre, la jeune fille s'aperçoit qu'elle a pâli. Mounia jurerait qu'elle était mécontente de la revoir ! Mais pourquoi ? La jeune assistante se ressaisit : — Ah ! Vous êtes la fille de la patiente du docteur ! Vous êtes venues ensemble, il y a deux jours... je crois... — Oui... C'est cela... — Vous avez les résultats des analyses que le docteur vous a demandées ? — Oui. — Donnez-les moi ; je vais les lui montrer...Veuillez patienter dans la salle d'attente. — D'accord. Une fois seule, Mounia se demande quelles sont les raisons qui ont incité l'assistante à être mécontente de sa venue. Elle ne lui a rien fait de mal pourtant. La seule explication plausible est qu'elle a dû voir en elle une rivale surtout si elle a appris que le médecin lui est venu en aide en terre étrangère. A-t-elle deviné qu'elle avait un petit penchant pour lui ? Oui, c'est sûrement cela, se dit Mounia. Au bout de cinq minutes, l'assistante revient pour lui dire, avec un sourire, qu'elle a deviné dénué de toute sincérité : — Le docteur veut vous voir, venez, s'il vous plaît. Mounia frémit de tout son corps. Elle ne sait si elle tremblait parce qu'elle avait peur de ce que le médecin pouvait lui révéler à propos de l'état de santé de sa mère ou parce que tout simplement elle appréhendait de se retrouver seule face au jeune blond qu'elle voulait pourtant ardemment revoir. Quand elle entre dans le bureau du médecin, il est en train de lire les résultats que lui avait remis son assistante. Il lève la tête, lui sourit et se lève pour lui serrer la main. Pendant une fraction de seconde, il la dévisage et elle rougit intensément. — Asseyez-vous, mademoiselle, je vous prie. — Merci, docteur. — J'ai vu les résultats des analyses de votre mère... — Et alors ? Que disent-ils ? (A suivre...)