Préférence Les cours de gâteaux traditionnels sont très demandés par les élèves. En vogue depuis quelques années, ces cours sont suivis surtout dans le but de confectionner, plus tard, des gâteaux pour les fêtes de mariage, fiançailles, circoncision et autres événements heureux. «Plusieurs élèves viennent chez nous apprendre à préparer des gâteaux algérois : baqlaoua, tcharek, maqrout aux amandes, afin de les fabriquer lors des fêtes à des prix très alléchants», explique une employée au niveau d?une école privée de pâtisserie à Alger. C?est le cas de Safia, femme au foyer, âgée de 47 ans, qui a suivi, il y a huit ans, des cours de pâtisserie et de gâteaux traditionnels dans une école privée à Tizi Ouzou. Aujourd?hui, Safia fait des merveilles pour les mariages et fiançailles. «Je suis très sollicitée par ma famille, mes amis et les personnes qui ont appris par le biais du bouche à oreille mon activité, pour la confection de gâteaux lors des fêtes de mariage et autres occasions», confie-t-elle. En fait, entre 25 à 35 DA la pièce aux amandes et 12 à 15 DA pour celle aux cacahuètes, les femmes ont de quoi renflouer leur fin de mois. Avec tout l?argent qu?elle a pu ramasser, Safia a acheté des meubles pour son nouvel appartement et des tenues vestimentaires pour sa fille qui s?apprête à se marier. Cette dame confie que parfois, durant l?été, une période où les mariages augmentent, elle se voit obligée de refuser des commandes. Une autre ménagère, Souhila, a aquis dans son quartier une réputation d?être la meilleure en matière de préparation des gâteaux pour les fêtes. D?ailleurs, tous les gâteaux des cérémonies de mariage et fiançailles dans son entourage ont été confectionnés par elle. Débordée, toute l?année, par le nombre de commandes, elle confie : «J?ai dû apprendre à ma fille les secrets du métier pour qu?elle puisse me donner un coup de main mais aussi pour assurer son avenir.» Avis aux amateurs.