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Criminels de légende : Tueurs en série
L?assassin des femmes âgées (6e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 06 - 2004

Résumé de la 5e partie Un climat de peur envahit peu à peu la capitale, et tout particulièrement le XVIIIe arrondissement. La population se mit à protester contre l'incompétence de la police.
Le ou les assassins avaien fait preuve d'une sauvagerie inouïe : la vieille institutrice avait le nez et la mâchoire fracturés et un foulard l'étranglait à moitié. Pierre Touraine, directeur de la PJ, fut chargé de prendre des mesures d'urgence et dès le lendemain, le 13 novembre, on assista à un déploiement sans précédent des forces de l'ordre dans le XVIIIe : 120 gardiens des brigades d'arrondissement, 35 îlotiers, 50 CRS et 50 hommes de compagnie de district furent répartis pour surveiller ce minuscule périmètre, dans un rayon de 1 500 mètres autour de la Butte Montmartre, où était censé rôder l'assassin. De plus, l'arrondissement fut divisé en 14 secteurs, et chaque secteur fut sillonné 24h sur 24 par des patrouilles de trois policiers. En parallèle à ces policiers en uniforme, plusieurs dizaines d'inspecteurs de la brigade criminelle en civil quadrillaient le terrain.
Mais le directeur de la police judiciaire fut bien forcé d'admettre qu'il n'y avait quasiment aucun indice sérieux sur lequel se baser pour faire progresser leur enquête. Quelques empreintes avaient été trouvées sur les lieux des crimes, mais elles ne suffisaient pas à fournir le profil d'un suspect éventuel. La police piétinait dans ses recherches. Après quelques descentes dans les milieux «interlopes», les inspecteurs acquièrent la quasi-certitude qu'ils n'avaient pas affaire à un assassin ordinaire. La police émit une hypothèse : le criminel était sans doute un drogué ou un malade mental. Le XVIIIe arrondissement était en pleine psychose et une visite de Claude Estier, député de la circonscription, ne parvint pas à calmer les esprits. Le problème tout entier de la sécurité à Paris fut soulevé.
Le vendredi 16 novembre, un rassemblement de personnes âgées fut organisé à la mairie du XVIIIe, sur invitation du maire. Il y avait environ 2 000 personnes, la salle était comble. Malgré les discours politiques rassurants, les protestations et les réclamations traduisirent l'affolement du public.
Pendant ce temps, au commissariat du XVIIIe, c'était l'alerte rouge. Demandes de renseignements ou d'une protection rapprochée provenant de vieilles dames, patrouilles sollicitées pour donner divers informations et conseils, le climat de tension était fort. Le XVIIIe arrondissement était en état de siège. Néanmoins, la police ne parvenait toujours pas, en cette fin de novembre 1984, à cerner l'identité du ou des meurtriers, et les enquêteurs émirent de multiples hypothèses. Aucun indice, aucune trace ne permirent à la police de mieux définir son champ de recherche.
Le temps passa et, peu à peu, la terreur s'épaissit dans le XVIIIe, puisqu'aucun autre crime portant la «marque» du tueur ne fut plus commis. (à suivre...)


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