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Histoires vraies
Il faut tuer mon fils ! (3e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 11 - 2013

Résumé de la 2e partie - La mère De Mathias supplie le Dr de ne pas interner son fils...
La pression dans le cerveau du jeune homme est le double de la normale, ce qui est énorme. Seule une opération peut être envisagée, une opération à haut risque, mais elle doit être tentée d'urgence. Sinon effectivement le malade va perdre progressivement le contrôle de lui-même jusqu'à être capable des actes les plus imprévisibles.
Tout en prenant le pouls du jeune homme, le docteur Goebler réfléchit... C'est aujourd'hui samedi, tout à l'heure il prendra contact avec deux de ses collègues et l'intervention pourrait se faire lundi. Avec une chance sur deux de réussite... Il arbore un sourire rassurant.
«Bien. Je pense pouvoir vous opérer rapidement et vous guérir. D'ici là, prenez ceci.
Il sort un tube de médicaments de sa trousse.
«C'est un sédatif puissant. Prenez deux comprimés le soir un peu avant l'heure où surviennent vos crises. À bientôt, monsieur V.»
Et après que Mathias et sa mère l'ont remercié avec émotion, le docteur Goebler prend congé. Rentré chez lui, il ne perd pas de temps. C'est un cas difficile et intéressant. Il téléphone à ses deux collègues avec lesquels il a l'intention d'opérer. L'un et l'autre sont d'accord sur la nécessité de l'intervention et pour opérer le lundi suivant.
Le docteur Goebler est satisfait, ce sera un des plus beaux cas de sa carrière. Malheureusement, il n'est pas au bout de ses peines...
Le lendemain matin, dimanche, le téléphone sonne chez lui. Au bout du fil, une voix de femme altérée, haletante :
«Docteur, c'est Mme V., il faut que vous veniez tout de suite...»
Il y a un silence, la femme s'est tue, étranglée par l'émotion et elle continue dans un souffle :
«Docteur Goebler, je vous en supplie, tuez mon fils ! Je suis passée chez lui ce matin. Il était habillé sur son lit, il avait ses vêtements déchirés, le visage et les mains griffés. Votre somnifère n'a pas agi ou bien il ne l'a pas pris. Alors j'ai regardé dans la pièce j'ai fouillé dans ses poches... Docteur, écoutez-moi bien : il n'y avait rien, pas un billet de banque, pas un objet. Cette fois-ci, il n'a pas volé... Vous avez lu le journal du matin, docteur ? Moi j'ai été l'acheter tout de suite. Regardez en cinquième page. Mathias n'a pas encore repris ses esprits. Je suis avec lui, je vous attends.»
Et elle raccroche.
Le docteur Goebler a bondi dans sa voiture. Après quelques centaines de mètres, il freine en catastrophe devant un kiosque. Il achète le journal, l'ouvre fébrilement à la page cinq, mais il se doute déjà de ce qu'il va lire :
«Hier soir, une jeune femme de vingt-deux ans, Anna Schmidt, a été retrouvée étranglée, dans une rue du quartier ouest de Francfort. La jeune fille sortait d'une surprise-partie et son meurtrier devait l'attendre devant l'immeuble. D'après des témoins, on aurait aperçu dans la rue un jeune homme d'une vingtaine d'années qui faisait le guet. La police enquête.»
En fonçant dans les rues de Francfort, le docteur Goebler s'emporte contre lui-même. Il vient de commettre la plus grave faute professionnelle de sa carrière. Mathias V. était un malade dangereux. Protestation ou pas, il avait le devoir de l'interner hier soir. Il lui a fait confiance, mais on ne peut pas faire confiance à un malade : il est évident qu'il n'a pas pris son sédatif. (A suivre...)


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