Résumé de la 17e partie - Nora se fait gronder par Mme Rachida qui l'a surprise en flagrant délit d'usage abusif de la ligne du standard téléphonique. Après le départ de Mme Rachida, Nora se sent très mal à l'aise. Elle n'est là que depuis trois jours et déjà, une des plus grandes responsables de l'entreprise lui fait une remarque désobligeante mais amplement justifiée. Le téléphone sonne de nouveau. Et elle se rappelle avoir raccroché au nez de Zinedine. Elle décroche le combiné. C'est lui qui rappelle. Alors, elle lui dit : — S'il vous plaît, je viens d'essuyer une remontrance de la responsable financière de l'entreprise à cause de votre communication. — Oh ! Pardon...Je raccroche... Je passerai dans la journée pour voir Mounir et j'en profiterai pour vous rendre visite au standard... — Merci pour votre compréhension. Elle venait à peine de raccrocher lorsque madame Rachida reparaît avec son gros cartable. — Nora... Comme je te l'ai dit, je dois sortir. Voici une liste de noms et de numéros à appeler. Ils correspondent à des personnes qui devaient venir me voir aujourd'hui. Appelle-les et préviens-les que les rendez-vous avec moi sont reportés pour demain à la même heure. — D'accord madame... Euh...madame, pour tout à l'heure, il s'agissait de... — S'il te plaît, Nora... l'incident est clos... Qu'il ne se renouvelle pas. Je dois partir... Je suis déjà en retard. La directrice financière s'en va et Nora commence à appeler la dizaine de numéros donnés. Un travail qui a nécessité plus d'une heure parce que certains numéros étaient, soit occupés, soit inaccessibles à cause «d'un encombrement momentané». Une fois le dernier numéro obtenu, la jeune fille pousse un soupir de soulagement. Quel début de journée mouvementé ! se dit-elle. Et elle n'est pas au bout de ses peines. Les appels se mettent à fuser à une cadence si infernale qu'à un moment, elle a envie d'arracher les fils du téléphone et de sortir du cagibi qui sert de standard. Soudain, elle voit la porte s'ouvrir et apparaître la tête de Mounir. — Bonjour Nora... — Ah ! Bonjour, Mounir.... Comment ça va... ? — Moi... ça va... Je t'ai ramené quelqu'un qui veut voir à quoi tu ressembles... Elle devine que c'est Zinedine, mais elle sait contenir sa joie et sa frénésie. (A suivre...)