Résumé de la 6e partie - Nora est sur le point de remplacer le jeune homme qui a assuré l'intérim de standardiste. Un petit gros mais dont la voix est sublime. Très bien, madame Rachida. Je suivrai vos conseils, surtout que maintenant nous avons avec nous une très jolie fille. — Ah ! Cette très jolie jeune fille est là pour travailler, Mounir. — Mais je n'ai pas dit le contraire, madame Rachida. Et je suis sûr que c'est parce qu'elle est là pour travailler que vous allez me demander de lui expliquer comment fonctionne un standard. — Oui ! Expliquez-lui tout, s'il vous plaît, Mounir. — Mais bien sûr, madame. Comptez sur moi. Et vous pouvez être tranquille, je n'essayerai pas de la séduire. Elle est trop belle pour moi, je n'ai aucune chance. Si vous aviez ramené une petite grosse avec un nez en tire-bouchon, peut-être que les données auraient été autres. Nora, pas habituée à ce genre d'humour, ne sait que répondre. Alors elle se contente de sourire. Alors qu'elle aurait voulu lui dire qu'elle avait toujours trouvé antipathiques les beaux garçons parce que la plupart sont imbus de leur personne. Alors que lui, avec son aspect quelque peu loufoque, elle le trouve fort intéressant parce qu'il essaie de plaire avec son humour et non pas avec ce que Dieu lui a donné à sa naissance et pour lequel il n'a aucun mérite. Il n'a pas fallu plus de cinq minutes à Nora pour comprendre comment fonctionne un standard, ce qui comble d'aise le jeune Mounir qui ne lui cache pas son admiration comme c'est souvent le cas dans les entreprises où les employés se jalousent. — Eh bien, on peut dire que vous êtes une fille exceptionnelle : vous êtes belle, vous avez une belle voix et vous comprenez les choses très vite. J'ai finalement eu raison d'avoir dit à madame Rachida que vous étiez trop bien pour moi. J'ai eu raison, n'est-ce pas ? — Euh, je... — «Euh, je...» ? Ce n'est pas une réponse ça. — Euh, oui... C'est vrai, Mounir, mais j'ai bien peur que vous deviez vous contenter de ça pour le moment. Je n'ai pas d'autre réponse. — Hum... D'accord ! Puisque vous savez tout sur le standard maintenant, je vais devoir vous laisser. Et excusez-moi, si vous trouvez mon humour insupportable. — Non... Votre humour n'est pas insupportable. Disons que je n'y suis pas habituée, c'est tout. (A suivre...)