Résumé de la 1re partie - À la 9e plateforme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante : une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d?une inscription dans un langage indéchiffrable. Elle est mise de côté, et il faudra longtemps avant que quiconque ne la juge digne d?intérêt? Au printemps suivant, ils creusent un deuxième puits, dans l?espoir de prendre le trésor par en dessous. Ils descendent jusqu?à 37 mètres (123 pieds) puis se dirigent vers le puits au trésor. Alors qu?ils l?atteignent, l?eau commence à jaillir avec force. Les ouvriers échappent de justesse à la noyade. Le deuxième puits est aussi inondé. Certains s?interrogent : l?eau a, comme par hasard, commencé à jaillir lorsqu?on a enlevé la dalle gravée. Cette dalle aurait-elle agi comme un bouchon ? Le puits aurait-il donc été conçu comme une paille à l?intérieur de laquelle l?eau ne montera pas si on en bouche l?extrémité avec le doigt ? L?hypothèse est séduisante, mais n?apporte aucune solution au problème. La compagnie abandonne. Lynds est ruiné. Les recherches ne reprendront qu?en 1849... En 1849, les recherches reprennent avec la coopérative de Truro. Il ne s?agit plus, cette fois, de creuser mais de faire des forages pour savoir une fois pour toutes ce qui se trouve au fond. Les premiers résultats confirment les espoirs les plus fous : après avoir dépassé les 110 pieds, la foreuse passe à travers 10 cm de bois (le sommet d?une caisse ?) et pénètre dans du métal en vrac ! Lorsqu?on remonte la foreuse, on y trouve des échantillons d?une chaîne qui semble être trois maillons en or d?une chaîne de gousset. C?est la première fois qu?on a la preuve que quelque chose de payant se trouve au fond. Encouragé, on refait descendre la foreuse. Au-delà du métal, elle traverse 20 cm de bois ; sans doute le fond du coffre suivi du sommet d?un autre. Puis, 56 cm de métal en vrac. Puis, 10 cm de chêne (le fond du 2e coffre ?) et 15 cm d?épinette (le plancher ?). Persuadés d?avoir enfin atteint la chambre au trésor, les chercheurs ne sont pas pour autant au bout de leurs peines : personne n?est encore parvenu à abaisser l?eau du puits, même avec des pompes. A l?été 1850, ils décident donc de forer un second puits pour faciliter le pompage. Ils creusent jusqu?à 36 mètres (120 pieds), un niveau jamais atteint jusque-là. Puis, ils se dirigent vers le premier puits, dans l?espoir d?atteindre le trésor par en dessous. (A suivre...)