Arrestations n Neuf individus présumés impliqués dans les échauffourées qu'a connues dernièrement la localité de Guerrara, ont été écroués par le juge d'instruction près le tribunal de Ghardaïa. Ces neuf personnes ont été inculpées pour attroupement armé sur la voie publique, destruction, incendie volontaire et tentative de vol de biens publics et privés, ainsi que pour agression sur agents de l'ordre en mission, conformément aux articles 88 et 97 du code de procédures pénales, a précisé la même source dans un communiqué remis à l'APS. Treize individus déférés également devant le juge d'instruction près le tribunal de Ghardaïa pour les mêmes griefs, ont été placés sous contrôle judiciaire, tandis que 110 autres, également impliqués dans ces événements, ont bénéficié d'une citation directe le jour du procès, selon le même communiqué. Les investigations effectuées par les forces de sécurité pour arrêter les auteurs des actes de vandalisme et de destruction qui ont secoué les 24 et 25 novembre dernier, la ville de Guerrara, ont permis l'interpellation de 132 personnes présumées impliquées dans ces événements, est-il signalé. Les interpellations et arrestations effectuées par les forces de police pour rétablir l'ordre et le retour au calme, se sont déroulées dans le respect des lois de la République concernant les droits de l'Homme, souligne le même document. Des échauffourées avaient éclaté entre des jeunes de la ville de Guerrara, après un match de football ayant opposé deux équipes locales pour le compte du championnat de wilaya. Des dizaines de supporters des deux équipes se sont livrés à des actes de vandalisme et de pillage, saccageant et incendiant des dizaines d'habitations et de locaux commerciaux, des véhicules particuliers, du mobilier urbain et des édifices publics. Il convient de rappeler, par ailleurs, que le dialogue annoncé au courant de la semaine par les pouvoirs publics, lequel devait réunir les différentes parties concernées par le conflit, a été amorcé samedi dernier. Le wali, Mahmoud Djemaâ avait, en effet, entamé ce dialogue et ce, en vue d'effacer «définitivement les stigmates des événements qui ont secoué la ville de Guerrara». Cette première rencontre s'était déroulée en deux temps, le premier avec les représentants de la société civile et élus d'une des parties en conflit et le deuxième avec l'autre partie, en vue de trouver un consensus et fournir des perspectives de résolutions définitives à ce conflit. La rencontre s'était articulée sur la mise en place d'un dialogue constructif censé promouvoir de «meilleures conditions» de vie et de travail pour les habitants de Guerrara, d'instaurer une justice sociale et de trouver un terrain d'entente entre les antagonistes. R. L. /APS