Algérie-Maroc : frontières - Les frontières algéro-marocaines «seront rouvertes, une fois disparues les causes à l'origine de leur fermeture. A ce moment-là, les choses reprendront leur cours normal», a affirmé, hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Concernant l'avenir des relations algéro-marocaines, M. Lamamra s'est contenté de rappeler l'incident de la profanation, en novembre dernier, du drapeau national au consulat général à Casablanca. Cet incident «a profondément heurté la conscience collective algérienne», a-t-il dit dans un entretien accordé à la chaîne «France 24», soulignant qu'il «ne s'agit pas d'un incident anodin pouvant survenir n'importe où, mais d'une grave et flagrante atteinte aux symboles et valeurs auxquels nous croyons et que nous pensons encore partager avec les frères dans la région». Justice : réforme des pénitenciers - La politique de l'Algérie en matière de réforme des pénitenciers, notamment au volet peines alternatives et prise en charge des détenus ayant purgé leur peine, «se veut une expérience pionnière dans le monde arabe», a affirmé le directeur de la recherche et de la communication à l'Organisation internationale pour la réforme pénale (PRI), Al-Haytham Echalabi. «Nous avons constaté, à travers les missions dont est investie la PRI dans le monde arabe, que l'Algérie a franchi d'importants pas en matière de réformes des pénitenciers», a déclaré M. Echalabi à l'APS en marge d'une conférence sur la peine capitale. «La politique de réforme des établissements pénitentiaires algériens menée depuis des années au titre de la réforme de la justice, est une expérience pionnière dans le monde arabe, notamment au volet des peines alternatives, de la réinsertion et de la prise en charge des détenus ayant purgé leur peine», a-t-il ajouté. Agriculture-agronomie - L'Union nationale des agronomes (UNA) a plaidé, hier, pour la création d'un conseil national de l'agriculture et de l'alimentation, une instance à caractère consultatif qui permettrait de tracer une stratégie pour assurer la sécurité alimentaire du pays. «L'UNA recommande fortement la création d'un conseil national de l'agriculture et de l'alimentation afin d'unifier les efforts des différentes parties qui sont actuellement éparpillés», a indiqué Yahia Zan, président de l'UNA lors d'une conférence-débat organisée au forum du quotidien DK-News. Ce conseil devrait regrouper les principaux ministères concernés par la problématique de l'alimentation (agriculture, commerce, santé, industrie...), les différentes organisations professionnelles ainsi que les agriculteurs. L'objectif principal est «d'instaurer un dialogue structuré avec la participation de la société civile et les autorités locales et nationales pour tracer les politiques de développement de l'agriculture et de l'alimentation», a affirmé M. Zan.