Résumé de la 26e partie - Abderrezak et ses parents doivent venir demander la main de Yamina vendredi après la prière. L'attente est trop longue et la jeune fille s'angoisse. Slimane, qui a l'art et la manière de transmettre son stress et sa nervosité à son entourage, n'arrête pas de regarder sa montre et de soupirer. Et à un moment donné, il lâche : — Oh ! la ! la ! Il est bientôt 16h et ils ne sont pas là ! Ce n'est pas normal. Ils ont dû changer d'avis... Dahbia tout en souriant, répond : — Non... Ils n'ont pas changé d'avis. Ils ont dû être retenus par un petit problème de dernière minute. Je ne sais pas moi, une panne de voiture... Yamina, qui est dans sa chambre, n'arrête pas de trembler comme une feuille et de répéter à voix basse : — Je sais, je sais, il est arrivé quelque chose. Je sais que nous ne connaîtrons jamais la paix et le bonheur dans cette maison. Je sais que le cauchemar fait la veille de l'opération de ma mère, annonce un terrible malheur. Et Nabila d'essayer de la consoler : — Calme-toi, calme-toi ! Tu as tort de t'alarmer ; ils seront là d'un moment à un autre. Quelque chose a dû les retenir. Pourquoi ne téléphones-tu pas à Abderrezak ? Yamina lève sur sa sœur, des yeux terrifiés. — Je n'ai pas le courage d'appeler... Tiens, prends mon téléphone et appelle-le... — D'accord. La sonnerie retentit à l'autre bout de la ligne, mais Abderrezak ne répond pas. A 18h, Abderrezak et sa famille n'étaient toujours pas là. Alors, Dahbia décroche le combiné du fixe et compose le numéro du domicile. Derrière elle, Yamina et Nabila retiennent leur souffle. Au bout de deux minutes, Dahbia pose le combiné et lève des yeux inquiets sur ses deux filles : — C'est curieux, le téléphone sonne et personne ne décroche. On a l'impression qu'il n'y a personne à la maison. Il a dû leur arriver quelque chose en cours de route. Allah yestar. — Bon, maman, fait Nabila, je pense qu'il est inutile de retenir tes trois beaux-frères... Il est plus de 18h. — Oui, tu as raison... Même s'ils viennent maintenant, la demande sera reportée à un autre jour... La mort dans l'âme, Dahbia va au salon et dit aux frères cadets de son défunt mari : — Je crois que ceux que nous attendons ne viendront pas. J'ai téléphoné chez eux et personne ne décroche. Il est arrivé quelque chose... (A suivre...)