Résumé de la 24e partie - Bien que sa mère et celle d'Abderrezak s'entendent bien,Yamina est très inquiète. Oh ! Yamina ! Cesse d'être pessimiste ! Tu as toujours été une brave fille et le bonheur que tu es en train de vivre tu l'as amplement mérité. — Tu parles ainsi parce que je ne t'ai pas raconté mon cauchemar. — Quel cauchemar ? «Allah yestar ya benti»... Moi, les rêves m'ont toujours fait peur... — Une peur que tu as fini par me transmettre, maman. Une fois la vieille Dahbia mise au courant du cauchemar de sa fille, elle sourit et se fait rassurante. — Non...Ce cauchemar n'a rien à voir avec un malheur qui risquerait de nous arriver. Nous n'avons fait de mal à personne et jusqu'ici nous avons beaucoup souffert. Il est temps que nous menions une vie un peu tranquille. — Je l'espère, maman...Au fait pourquoi Abderrezak ne me parle-t-il pas de ce projet d'union de nos deux familles ? — Oh ! J'imagine qu'il ne t'en a pas parlé par crainte de mal faire...Par crainte d'être mal compris... Je pense qu'il a voulu passer par la voie familiale pour montrer que son intérêt pour toi est sincère...C'est quelqu'un de bien éduqué et le plus extraordinaire c'est que c'est ton père qui lui a inculqué une partie de sa bonne conduite. Incroyable.... Comme tu le dis, Yamina...J'ai l'impression qu'en lui donnant cette bouteille d'eau, ton père a voulu en même temps lui faire comprendre que son destin était dans notre maison... — Peut-être maman, peut-être... — Puisque toi et moi sommes d'accord pour que cette union entre nos deux familles ait lieu, je peux téléphoner à la mère d'Abderrezak pour qu'ils viennent formuler leur demande de manière officielle ? — Oui...Bien sûr, yemma. — Je leur téléphonerai en début de soirée... Il faut quand même leur laisser le temps d'arriver chez eux et de se reposer un peu... En début de soirée, Dahbia téléphone à la future belle-mère de sa fille et lui fait savoir que Yamina est ravie à l'idée de vivre au sein d'une famille aussi formidable. De son côté, la mère du jeune homme répond qu'elle viendra avec son mari, son fils et sa fille. Rendez-vous est pris pour le vendredi suivant, juste après la prière. Tout est bien dans le meilleur des mondes, mais la mère de Yamina soulève un problème inattendu. — Il faut que tes oncles paternels viennent ! (A suivre...)