Ce département a été inauguré hier à l'université d'Alger 2 (Béni Messous). A cette occasion, l'ambassadeur de Turquie, Adnan Kaceçi, a estimé que ce nouveau département va contribuer à développer davantage les relations entre les deux pays notamment dans les domaines culturel, scientifique, historique et économique. Il a ajouté que les étudiants algériens qui bénéficieront d'une bourse pour étudier en Turquie pourront travailler en Turquie ou en Algérie. A ce propos, cinquante étudiants algériens ont bénéficié d'une bourse alors que vingt-cinq autres pourront suivre une formation de trois mois l'été prochain, a souligné le chef des départements des langues orientales, slaves et turques Chaki Benfari. Six professeurs turcs et quatre algériens assureront la formation de la première promotion dont la sortie est annoncée pour l'été prochain. Quant à la promotion de mastère et de doctorat, elle est annoncée pour l'année prochaine, a rappelé le chef du nouveau département. Concernant les relations économiques entre les deux pays, l'ambassadeur turc a fait savoir que les échanges commerciaux entre la Turquie et l'Algérie ont dépassé les cinq milliards de dollars en 2013, ce qui représente une amélioration de 10% comparativement à 2012. Ce volume devrait doubler dans un proche avenir, a-t-il précisé, avant d'ajouter que les relations politiques, économiques et culturelles entre les deux pays «sont excellentes, mais devront être consolidées davantage». Il a estimé que l'Algérie représente «un terrain propice et un marché qui offre de très nombreuses opportunités d'affaires aux entreprises turques». Par ailleurs, Adnan Kaceçi a annoncé la signature de plusieurs accords entre les opérateurs économiques, mais sans donner plus de précision. Il est à noter que cinq cents entreprises turques sont présentes chez nous dans différents segments, notamment la sidérurgie, le textile, l'agroalimentaire et les travaux publics.