Maroc-Sahara occidental- arrestation Cinq militants sahraouis des droits de l'Homme ont été arrêtés ,avant-hier soir, dans la ville de Guelmim (sud du Maroc), alors qu'ils effectuaient une visite à la famille du militant sahraoui Mbarek Daoudi, détenu dans la prison de Salé depuis le mois de septembre dernier, a rapporté, hier , samedi, l'agence de presse Sahraouie (SPS). ,Citant une source médiatique des territoires occupés, SPS précise que les militants Sahraouis Sidi Mhamed Dedeche, Mustapha Addah, Mohamedi Dida, Cherif Karehi et Abdelhak Toubali, arrivés avant-hier , à Guelmim ,en provenance de Rabat, n'ont pas été autorisés à assister au procès de Daoudi, ajourné à une date ultérieure. Liban-attentat Un nouvel attentat suicide à la voiture piégée a tué quatre personnes, hier, dans l'est du Liban, le quatrième à viser en un mois un fief du mouvement chiite Hezbollah. L'attaque, qui a été commise par un kamikaze, s'est produite dans une station-service de la ville de Hermel, à une dizaine de km de la frontière syrienne, a indiqué l'armée. «Il y a au moins quatre morts et plus de 15 blessés, dont trois sont dans un état critique», a déclaré le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel. La déflagration a provoqué une énorme boule de feu qui a gêné l'arrivée des secours. Les forces de sécurité ont été aussitôt déployées et le secteur a été bouclé Yémen-combats Les rebelles zaïdites chiites ont pris le contrôle de positions clés de la puissante tribu des Hached à la faveur de violents combats, ont indiqué des sources tribales. Selon ces sources, des centaines de combattants d'Ansarullah, la rébellion zaïdite chiite, ont pris le contrôle de la localité de Houth, à 180 km au nord de Sanaa. Ils ont également occupé le fief de la tribu des Hached à Khamri et capturé un grand nombre de membres de cette tribu. Les affrontements entre les deux parties ont fait au moins 60 personnes morts, avant-hier, vendredi. Grèce-manifestations Environ 3.000 partisans du parti néonazi grec Aube dorée, selon la police, ont occupé hier soir une avenue centrale d'Athènes pour une cérémonie nationaliste. Le parti néonazi commémorait comme tous les ans un grave incident gréco-turc survenu en mer Egée il y a dix-huit ans, en 1996, mais l'actualité immédiate a pris le pas sur cette célébration: le porte-parole d'Aube dorée Ilias Kasidiaris, a annoncé, selon plusieurs médias grecs, que le parti avait créé une nouvelle formation «Aube nationale» dans l'hypothèse ou Aube dorée serait interdit dans les prochains mois. A quelque 500 mètres, environ un millier d'antifascistes réunis devant le parlement ont appelé à «écraser le fascisme» avant que des incidents n'éclatent avec les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.