Désagrément ■ Depuis septembre dernier, toutes les rues adjacentes à la Ferme Haffar sont impraticables en raison de travaux qui n'en finissent pas. Les piétons pataugent dans la boue depuis des mois. Même les automobilistes ne peuvent pas circuler à l'aise. Ce tronçon incontournable, est devenu un véritable cauchemar pour les résidents de Tixeraïne. Il faut effectuer, tous les jours, un parcours pénible, pour aller au travail, ou pour tout autre déplacement. Il est vrai que ce problème existe depuis plusieurs années, mais il a empiré depuis le lancement des travaux. Les habitants du quartier sont impatients de savoir quand prendra fin leur calvaire ! Les travaux de raccordement au réseau d'eau potable ne seront vraisemblablement pas achevés avant la fin de l'hiver. Durant cette période hivernale, toutes les routes sont bloquées en raison des pluies et de certains engins stationnés dans ce grand chantier. «C'est une piste cauchemardesque surtout en hiver», a tonné un habitant. Et pour couronner le tout, les nouvelles constructions non achevées sont bâties sans respect aux règles urbanistiques. Les espaces verts censés être créés dans ces lieux, sont transformés en décharges sauvages... Aucune chaussée n'est épargnée. Les ordures entassées, çà et là sur le sol, forment des montagnes et bloquent, très souvent, les accès conduisant vers la route principale qui mène vers l'autoroute Alger-Blida ou vers la commune limitrophe de Birkhadem. Tout cela, en raison des accès bloqués par les camions de collecte d'ordures et l'absence de bacs à ordures. Outre cela, les habitants jettent leurs ordures n'importe où et à n'importe quel moment ! Alors des déchets, on en trouve partout : devant les portes de villas, dans les champs, dans des fûts transformés en bacs à ordures, entre les artères du bidonville du coin... D'ailleurs, l'unique camion de collecte, peine à ramasser convenablement ces ordures mélangées avec de la boue. Et si jamais ce fameux camion accuse un retard faute d'accès, les routes seront complètement envahies par des ordures. En été, les habitants ont trouvé une astuce pour se débarrasser de ces déchets en les brûlant. Ce qui a affecté l'atmosphère et nui à la santé de la population. «Pas la peine de nettoyer, très rapidement la saleté reprend le dessus», dit un riverain. A ces tracas, il faut en ajouter d'autres, telles les crevasses, les grandes flaques d'eau et la boue qui rendent le quotidien des habitants infernal. Même les écoliers qui traversent ce tronçon, arrivent dans leur salle de classe dans un état lamentable ! L'environnement est encore plus infect en raison des eaux stagnantes engendrant diverses maladies ! Les habitants de la Ferme Haffar interpellent les autorités locales quant au règlement rapide de cette situation qui n'a que trop duré.