Résumé de la 6e partie ■ C'est l'angoisse chez les villageois. Alors qu'ils cherchent une solution à leur terrible problème, une famille d'un autre village arrive. Celui qui avait tout l'air d'être le père des enfants, salue Cheikh Abdellah et les siens avant d'entrer dans le vif du sujet. — Nous venons d'un des villages derrière les montagnes. Nous cherchons un lieu hospitalier pour construire une maison et nous y installer. — Vous avez quitté votre village de votre propre gré ou en avez-vous été bannis ? demande Lounès. — Nous l'avons quitté de notre plein gré parce que la vie y est intenable. C'est le troisième cadavre qui sort de sa tombe... Les plus grands malheurs planent sur notre village et nous ignorons leur origine... Zoubir, le bûcheron, se tient la tête. Lounès le tailleur s'empresse de crier : — Je savais ! Je savais que quelque chose n'allait pas dans le pays... Je savais que... Cheikh Abdellah s'avance vers lui et lui lance au visage sur un ton ferme : — Lounès, tais-toi ! Tu ne sais absolument rien ! Ce n'est vraiment pas le moment de paniquer et de semer le trouble dans l'esprit des gens. Si toi que j'ai toujours connu comme étant un homme droit, sage et courageux, tu cèdes à l'effroi, nous n'avons plus qu'à quitter le pays comme cette famille vient de le faire. Tout problème a une solution. Si nous avons commis un péché, nous ne l'avons pas fait volontairement ! Nous allons prier... — Ah ! Cheikh Abdellah, tu es en train de divaguer... Dieu dans son immense générosité nous pardonnerait certainement le péché que nous aurions pu commettre sans nous en rendre compte, intervint Hocine, un bouvier plus superstitieux que tous les autres. Le problème c'est que c'est Satan qui donne l'air de vouloir nous faire comprendre que nous ne l'avons pas suffisamment honoré. Et là le vieil homme accompagnant la famille venue de derrière les montagnes intervint : Oui, ce qu'il dit est juste ( A suivre...)