Résumé de la 4e partie ■ Après ce qui s'est passé avec le corps du vieil Arezki, les villageois appréhendent l'enterrement d'une vieille femme connue pour avoir été dans sa jeunesse une fille de joie. Après l'inhumation de la vieille Malha, le vieux Abdallah charge deux hommes d'une tâche très délicate. — Je veux que demain vous soyez là au cimetière avant tout le monde... au cas où un autre malheur se produirait. Le lendemain matin, il s'est produit quelque chose de terrible. La vieille malha a été retrouvée hors de sa tombe, mais, en plus, son corps a été coupé à la hache en plusieurs morceaux. Une vision de cauchemar. Le vieil Abdellah, une fois revenu de son immense choc, enlève son burnous, l'étend par terre et entreprend de réunir et d'y poser les morceaux de la vieille Malha tout en demandant aux hommes qui se trouvaient avec lui d'en faire autant. — Il faut faire vite avant que des femmes ou des enfants viennent. Zoubir, le bûcheron, achève de ramasser les derniers morceaux et les dépose à l'intérieur du burnous de l'amine du village. Ce travail accompli, il demande : — Da Abdellah, toi qui es le plus âgé d'entre nous, n'as-tu jamais entendu parler de ce type de phénomène ? — Nous en parlerons après, mon fils. Pour le moment, il faut parer au plus pressé. Il faut enterrer de nouveau cette malheureuse après avoir demandé à Dieu et aux Saints de lui pardonner ses péchés. Et de nous pardonner les nôtres... — On n'attend pas le do'hr pour l'enterrer ? — Si... Mais il faut envelopper son corps et rester près de lui pour éviter que des enfants le voient.... C'est à ce moment-là que Lounès, le tailleur, jusque-là très discret, intervient : — Si tu veux mon avis, Da Abdellah, il ne faut rien cacher à personne. Ce qui est en train de se passer concerne tout le village : les adultes, les vieux, les femmes et les enfants. Qui sait, peut-être que la solution se trouve chez ceux qu'on veut éloigner des réalités de leur village. (A suivre...)