Résumé de la 1re partie ■ Le lendemain de la mort et de l'inhumation de cheikh Arezki, le doyen du village, des jeunes filles découvrent un horrible spectacle au cimetière. Les jeunes filles lâchent leurs cruches, lèvent les bras au ciel en hurlant... Puis, elles s'enfuient comme si elles venaient de voir Satan... Elles ont vu un vieil homme nu allongé sur le sol, à côté d'un amas de terre qui correspondait à une tombe fraîche. Le vieil homme c'était celui qui avait été enterré la veille. Incroyable ! La tombe avait refusé d'héberger Cheikh Arezki ! Dans leur fuite, elles croisent quelques hommes et elles les mettent au courant de ce qu'elles ont vu. La nouvelle se propage très vite et sème le désarroi dans tous les cœurs. Trois vieillards, accompagnés d'une dizaine d'adultes armés de haches, prennent la direction du cimetière. Cheikh Abdellah demande autour de lui : — Vous êtes sûrs que ces filles ne nous ont pas raconté des histoires ? — Ah ! non, Da Abdellah ! répond Zoubir, un bûcheron connu pour être un boute-en-train inénarrable mais qui, ce matin-là, avait une mine abattue. Il fallait voir les visages de ces petites, poursuit-il. Aussi pâles que du citron ! — Mais je ne comprends pas... Les femmes qui sont allées ce matin à l'aube, se recueillir sur la tombe de cheikh Arezki, n'ont rien remarqué ? demande le vieillard. — Non, Da Abdellah ; elles n'ont rien remarqué pour la bonne et simple raison que cheikh Arezki leur a demandé de ne pas troubler son repos par des visites, a répondu Sahnoun, un berger vigoureux qui a beaucoup appris auprès du défunt. — Ah ! C'est vrai... Cheikh Arezki, que Dieu l'accueille dans Son Paradis, avait demandé, quelques instants avant sa mort, qu'on le laisse reposer en paix. D'ailleurs, je n'ai pas encore compris les raisons de cette demande... Bon, voilà, nous sommes tout près du cimetière et je m'aperçois que nos jeunes filles n'ont pas menti. (A suivre...)