Résumé de la 11e partie ■ Les trois villageois qui se sont portés volontaires pour surveiller la tombe d'un nouveau défunt, ont aperçu une créature près de la tombe. Et le plus étonnant, la présence d'une pioche sur les lieux. Une fois revenu de sa grande surprise, Zoubir sollicite l'avis de ses deux compagnons. — Qu'allons-nous faire, les gars ? — Notre profanateur ne reviendra pas. Il sait que nous sommes là et que nous faisons le guet. — Hum...Tu as raison, fit Hocine. Moi, je suggère de rentrer au village et d'en parler à cheikh Abdellah. Ce qui vient de se passer est très important. Nous ne pouvons pas attendre demain matin pour l'informer. — Oui... Il est possible qu'il prenne une décision avant que tout le village se réveille... Qui sait il a, peut-être, une idée sur la manière qui nous permettra de coincer le coupable. — Oui, oui, c'est une très bonne idée. Il faut faire vite. Quelques instants plus tard, les trois hommes sont chez l'amine du village. — Qu'est-ce qui vous amène au milieu de la nuit ? Vous deviez rester au cimetière...C'est vrai qu'il fait froid et qu'il pleut, mais... — Il y a du nouveau, cheikh Abdellah...Nous savons que les morts sont dérangés par un être humain. Ils lui montrent la pioche et lui racontent ce qui s'est passé au cimetière. Cheikh Abdellah se tourne vers Ali le forgeron : — Reconnais-tu dans cette pioche ton travail ? — Oui. Il s'agit bien d'un outil que j'ai fabriqué, mais il m'est impossible de dire à qui il appartient parce que tous mes outils se ressemblent. Le vieil homme regarde un bon moment la pioche et demande : — Est-il possible qu'un autre forgeron fabrique un outil identique au tien ? — Oui. Il peut l'imiter, mais croyez-moi, cette pioche est sortie de ma forge ! — Donc, le coupable est quelqu'un de notre village. — C'est ce que je pensais, fait Ali, mais par la suite, j'ai dû changer d'avis... — Pourquoi ? (A suivre...)