Ouali ■ Sidi Messaoud, est le saint patron du village Aït Hamzi. Des historiens se sont intéressés à sa légende selon laquelle «il serait arrivé très jeune à Aït Hamzi, où il fut pris en charge par une famille qui l'adopta». Quelques années plus tard, toujours selon les informations retrouvées ici et là, l'enfant devenu adulte, se révéla clairvoyant. Avant de décéder, il demanda à être enterré à l'entrée du village, là où accédaient les ennemis et depuis ce jour, aucun belligérant ne fut signalé. Puis un matin, a-t-on soutenu, sa tombe était vide, il fut déterré pendant la nuit et emporté par les siens venus des environs de Bouira. «Les Aït Hamzi décidèrent d'aller à sa recherche et ne tardèrent pas à repérer sa tombe d'où il leur dira qu'il allait se diviser en deux pour qu'il n'y ait plus de zizanies entre les deux villages» a-t-on encore témoigné. Depuis, «Sidi Messaoud est vénéré dans deux endroits où deux mausolées furent construits à sa juste mesure». Un article du quotidien Le soir d'Algérie est venu confirmer l'ubiquité du marabout qui serait à l'origine des deux mausolées où des fidèles perpétuent la tradition. Lisez plutôt : Comme pour se réapproprier leur histoire, les citoyens du village Tagnits de la commune de Haïzer, à 20 km au nord-est de Bouira, ont décidé à partir de cette année d'instituer la waâda que le saint du village Sidi Messaoud organisait de son vivant, il y a de cela un peu plus de huit siècles et transmise de génération en génération grâce au génie populaire. On raconte que le village fut fondé par un certain Sidi Messaoud qui serait venu du Sahara occidental (Saguia El-Hamra) vers le XIe siècle. Dès son installation dans cette partie méridionale du Djurdjura, il s'appliqua à propager la bonne parole parmi les gens de la région. On l'adopta vite et, très vite, beaucoup de familles lui prêtèrent allégeance. Etant tout le temps appliqués à l'enseignement du Coran, la coutume voulait que ce soit les «Kabyles» qui subviennent aux besoins des marabouts, les hommes ramènent du blé, des figues, de l'orge, des fruits ainsi que de l'eau depuis une certaine source située dans le territoire des Kabyles, la source des Iheddaden, pour Sidi (le saint marabout), et les femmes tissent, font le ménage et préparent des mets pour Lalla (la femme du marabout). «Cela fut le cas pendant de longues années, les Kabyles offrent le meilleur de tout ce qu'ils possèdent pour le marabout et toutes les familles de sa tribu. Jusqu'au jour où les Iheddaden décidèrent de ne plus approvisionner le marabout en eau depuis leur source», a-t-on rappelé sur les colonnes du même quotidien qui cite Mohamed Smaïli ou ammi Moh. Selon ces derniers : On vint informer Sidi Messaoud de cette décision inattendue. Immédiatement, le saint prit sa canne et donna plusieurs coups dans le sol et après chaque coup jaillit une source. Depuis, la meilleure source, Tala, n'a jamais tari et les femmes de Tagnits pouvaient s'approvisionner en eau sans passer par la source des Iheddaden.