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Histoires vraies
Pitié pour la meurtrière (2e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 03 - 2014

Résumé de la 1re partie ■ Eliane n'aurait jamais dû mettre les pieds dans la maison maudite où Thérèse l'accueille d'un air mystérieux...
Thérèse n'est plus toute jeune, mais est encore attirante. Et Eliane, la jeune ambulancière, tellement romantique. Son jeune passé n'est pas gai. Un fiancé qu'elle a quitté pour une passion avec un homme beaucoup plus âgé qu'elle ; au bout de deux ans c'est la rupture, assortie de ce genre de phrases dont les hommes ont le secret pour se débarrasser d'une femme en douceur : «Il vaut mieux nous séparer maintenant, je suis trop vieux pour toi, un jour tu me tromperais, nous souffririons tous les deux...
Eliane ne s'est pas encore remise de ce drame. Le désespoir amoureux est pour elle comme une drogue. Elle écrit des poèmes, des tas de poèmes, et tous les hommes qu'elle rencontre lui font peur, désormais. Quant à son métier, ce n'est qu'un pis aller. Elle aurait voulu être infirmière, mais l'école n'était pas à sa portée. Alors, après une tentative dans les postes, elle s'est rabattue sur le métier d'ambulancière. Aider les autres, servir, se dévouer, c'est ce qu'elle préfère.
En juin 1986, lorsqu'elle rencontre Thérèse, Eliane est à la fois attirée par la personnalité de sa malade et mue par son besoin d'aider. Devenir l'infirmière, le chauffeur d'une femme de cette classe, la soigner, l'aider à vivre malgré sa solitude, pourquoi pas ?...
Et puis, Thérèse est alcoolique, elle se détruit avec obstination, comme pour un suicide programmé. Un gâchis que la jeune femme croit pouvoir stopper. Pourquoi détruire ainsi ses talents de peintre, pourquoi risquer de perdre la vue, de sombrer dans le noir, alors qu'avec un peu d'aide, un peu d'affection...? Si l'on pouvait plonger à cette époque dans l'inconscient d'Eliane, peut-être y découvrirait-on une homosexualité latente, un besoin de refuge auprès d'un corps féminin, besoin exacerbé par ses expériences masculines ratées. Mais cette femme n'a rien de physiquement attirant. C'est vers une personnalité plus forte que la sienne qu'Eliane se tourne, en désespoir de vie, en désespoir d'amour. Pour une fois elle n'est pas rejetée ; au contraire, on l'aime et on a besoin d'elle. Hélas, les alcooliques sont presque toujours dangereux pour les autres. Ils font naître chez leurs partenaires une dépendance affective terrible. Vouloir aider un alcoolique c'est entrer dans un jeu destructeur, dans une pulsion de mort, d'anéantissement personnel, et l'on en sort très rarement indemne.
Juillet 1986. Dans la maison hantée, sombre, sont accrochés aux murs des toiles de nus asexués, ambigus. Thérèse tient son journal intime, y décrivant des amours sulfureuses, interdites. Elle consigne ses maris, ses amants, et aussi ses fantasmes, réalisés ou non :«J'aime l'inquiétant petit voyou garni de cuir et bardé de chaînes..» «J'aime la femme du monde qui cache sous ses longs gants noirs des lames de rasoir afin qu'on s'y écorche...»
Eliane se laisse approcher, comme hypnotisée. Cette vieille amoureuse, de trente ans plus âgée qu'elle, lui offre à présent une relation homosexuelle sans ambiguïté et elle s'y laisse prendre. Elle ne fait plus confiance aux hommes, de toute façon, elle a une préférence pour les êtres plus âgés et dominateurs, et Thérèse unit ces deux conditions. (A suivre...)


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