Résumé de la 4e partie ■ Belkacem annonce aux autres villageois que les ancêtres ont exigé un sacrifice humain pour que la pluie se mette à tomber. — Belkacem répliqua avec force. Non, Da Amokrane, ils m'ont bien dit ce que j'ai entendu. Je ne suis pas fou, tout de même. — Alors, il y a une autre explication : ce ne sont pas nos ancêtres qui t'ont parlé, opina Izem le berger. Mais d'autres ancêtres appartenant à une autre population. — Arrêtons de dire n'importe quoi, et essayons surtout d'être lucides, intervint Djaâfar, le bûcheron qui n'a jamais cru en l'existence des esprits. Nos ancêtres, par le biais de leurs esprits viennent de vous demander de les laisser tranquilles et de vous débrouiller seuls. Les hommes qui font appel aux morts pour régler les problèmes qu'ils rencontrent dans leur vie ne méritent pas la vie, c'est pour cela qu'ils réclament un sacrifice humain. Et si c'est vraiment ce qu'ils ont dit, ils ne veulent pas le sacrifice d'une personne mais de tout le village parce que... — Djaâfar ! Tais-toi ! hurla Amokrane. Tu es en train de blasphémer ! Tu es en train d'insulter la mémoire des ancêtres. — Ah ! Oui, je les ai insultés, hein ? En tout cas, ce n'est pas moi qui les dérange dans leur repos, chaque fois que j'ai un petit problème. — Djaâfar ! s'il te plaît. Ce n'est pas le moment de jouer les fortes têtes, intervint quelqu'un qui se trouvait près du jeune bûcheron incrédule. Une fois le calme revenu, le vieux Amokrane eut une idée et se tourna vers H'midouche, son futur successeur. — Nous allons nous asseoir sur le lit de la rivière. Avec un peu de chance, l'esprit qui a parlé avec Belkacem se manifestera de nouveau. Qu'est-ce que tu en penses ? — Je suis d'accord. Nous y passerons la nuit s'il le faut. Puis tous les deux regardèrent les villageois qui se trouvaient là et ceux-ci leur répondirent en même temps. — Oui ! Nous resterons tous ici jusqu'à ce que les Ancêtres parlent de nouveau.(suivre...)