Résumé de la 7e partie ■ A cause du couscous d'une voisine, Abdellah et son épouse se disputent. Le mari brandit même la menace du divorce. Abdellah sourit jaune et répliqua à son épouse : — Vous vous êtes fait des confidences avant de devenir des ennemies. Puis il se rendit à la cuisine. Sa femme l'y suivit. — Que cherches-tu ? — Nous n'avons pas un peu d'huile d'olive ? — Si. — Donne m'en un peu peut-être que mes douleurs se calmeront. Il avala une pleine cuillère à soupe d'huile d'olive mais les douleurs ne s'estompèrent pas... bien au contraire. Il soupira alors et déclara qu'il savait ce qui lui restait à faire. — Que vas-tu faire ? lui demanda Nacéra. — Je descends aux urgences. J'ai peur d'avoir quelque chose de méchant. Après deux radios, les trois médecins qui avaient examiné Abdellah furent unanimes. — Vous avez bien fait de venir... On va vous prescrire des médicaments que vous prendrez pendant trois jours puis vous reviendrez... On doit vous préparer pour une intervention...Vous avez un méchant ulcère. D'ailleurs nous sommes étonnés que les douleurs ne se soient aggravées que cette nuit. — Ma femme m'a énervé cette nuit. C'est peut-être dû à ça ? — C'est très possible. De toutes les manières restez calme pendant ces trois jours et expliquez à votre femme qu'elle a tout intérêt à vous laisser tranquille...Le mal que vous avez n'est pas méchant mais il doit être traité très vite. Et c'est avec un paquet de médicaments qu'Abdellah rentra chez lui. Nacéra en le voyant lui demanda : — Qu'as-tu ramené ? — Des médicaments. — Des médicaments ? — Oui j'ai un ulcère. — Ah !La sale vipère ! J'ai tout compris ! Comme elle a un mari qui est une vraie mauviette, elle fait tout pour que toi aussi tu le sois. Elle veut te rendre infirme, cette Zahia. Je vais aller la voir et lui demander de me dire ce qu'elle t'a fait avaler pour qu'on puisse trouver le remède qu'il faut pour contrecarrer son poison. Tu ne feras pas d'opération Abdellah. Tu viendras avec moi à la Casbah. On m'a dit qu'un taleb y exerce l'activité de désenvoûteur. C'est un taleb qu'il te faut pas des médicaments. Quant à cette Zahia, je monte chez elle pour lui régler son compte. Elle se dirigea vers la porte en courant : — Hé ! Reviens, s'il te plait ; je ne suis pas en état de me bagarrer ! Abdellah courut après sa femme et la rattrapa in extremis au moment où elle franchissait le seuil de la porte de l'appartement. Elle se débattit et parvint à s'échapper. Le malheureux mari l'entendit sonner à la porte de sa voisine et il se tint la tête. (A suivre...)