Résultats ■ Les deux représentants algériens en compétitions continentales se sont imposés au forceps et sur la plus petite des marges à domicile. Pour le compte des 8es de finale aller de la Ligue des champions d'Afrique, le champion d'Algérie en titre, l'ESS, a peiné pour venir au bout d'une équipe camerounaise très solide, le Coton Sport. Les Sétifiens ne se sont imposés que sur la plus petite des marges, grâce à une réalisation de Belameiri dans les ultimes minutes de la première période. Même chose pour le CSC, représentant algérien en Coupe de la CAF, qui s'est imposé, dans ce même tour, et sur le même score, à Constantine face aux Ivoiriens de l'ASEC Mimosa. Les Sanafir ont dû attendre jusqu'à la 82' pour voir la délivrance venir des pieds de Sameur, qui a transformé victorieusement un penalty obtenu par Derrag. Les résultats des deux clubs algériens ne rassurent nullement, dans la mesure où lors de la manche retour, prévu dans une semaine, la tâche des Sétifiens et Constantinois ne sera pas de tout repos, d'autant que leurs adversaires ont montré, hier, une solidité et solidarité qui peuvent poser mille et un problèmes. Physiquement, les Algériens n'ont pu tenir le coup, en raison, justement, de la surcharge de matches, eux qui sont en train de suivre un parcours marathonien en championnat comme en compétition continentale. La preuve, le banc de touche du CSC, hier, était presque vide, avec la présence de deux joueurs blessés, Bezzaz et Boulemdaïs, et deux gardiens de but, Natèche et Gaouaoui. Ce sont les conséquences de toute cette histoire qui avait précédé l'engagement des clubs algériens en Coupes africaines, et les conditions posées par la FAF et la LFP pour dire qu'il n'y aura aucun changement dans le calendrier de la compétition nationale pour les équipes qui veulent y prendre part. Aussi, cela pousse à poser une autre question, celle de savoir si vraiment les clubs algériens sont en mesure de rivaliser avec les autres écuries du continent noir, sur le plan technique, ou même organisationnel. La réponse est claire, et est, bien évidemment, négative, même si certains responsables du football national ou techniciens du cru laissent dire, à qui veut l'entendre, qu'il faudra changer d'abord les mentalités pour aspirer, un jour, voir la balle ronde nationale, revenir au devant de la scène. S'il s'agit de participer juste pour le plaisir de le faire, mieux vaut ne pas y prendre part. Pour l'ESS et le CSC, l'espoir reste permis pour le match retour, mais tout le monde reconnaît que leur tâche ne sera pas une sinécure.