Le responsable de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait assuré que le championnat, version 2013-2014, s'achèvera samedi 17 mai prochain. Cependant, les derniers évènements politiques enregistrés au pays, avec l'élection présidentielle, empêchent la clôture de l'exercice footballistique à temps. En effet, entre le 19 avril, date arrêtée par l'instance de Kerbadj pour la reprise du championnat, et le 17 mai, date de clôture, il y a quatre semaines. Entre ces deux dates, il faudra également trouver une date pour caser la finale de la Coupe d'Algérie, prévue en principe le 1er mai. Le président de la Ligue reconnaît qu'il aura du mal à élaborer un calendrier de fin de saison. Devant cette situation, il affirme que son instance est prête à programmer une journée tous les trois jours pour pouvoir boucler la saison le 17 mai. Fixée initialement pour le 19 avril, soit au lendemain des élections, la reprise de la compétition risque d'être de nouveau reportée. «C'est pratiquement impossible de reprendre à cette date, en raison du rapprochement de la date de l'élection présidentielle du 17 avril et celle du 19», a expliqué Kerbadj à l'APS. Il reste ainsi six journées à caser en quatre semaines, ce qui présage un calendrier démentiel pour les clubs des Ligues 1 et 2. Même s'il semontre un peu inquiet, Kerbadj affirme que l'instance qu'il gère va établir un nouveau calendrier pour la suite de la compétition qui permettra de boucler la saison le 17 mai comme décidé auparavant. «Pour les six dernières journées du championnat, les clubs seront soumis à un rythme de compétition élevé et cela pour pouvoir terminer la saison le 17 mai. Nous n'aurons pas le choix, d'autant qu'il s'agit d'une année de Coupe du monde. Nous sommes même disposés à programmer une journée tous les trois jours pour ne pas perturber la fin de la saison», a déclaré le premier responsable de l'instance dirigeante de la compétition. JSS Les Sudistes dès demain à Alger Ayant bénéficié de trois jours de repos après un travail d'une semaine à Béchar, précisément au stade du 20-Août, les Sudistes de la JSS entameront un regroupement d'une semaine à Alger dès demain mardi. La délégation sera logée à l'hôtel El-Marsa de Sidi Fredj. L'entraîneur de la JSS, Alain Michel, mise beaucoup sur ce stage pour peaufiner la préparation de l'équipe avant la reprise de la compétition. A cet effet, l'équipe de la Saoura devra prendre part à deux matches amicaux dont les adversaires n'ont pas encore été révélés même si on parle du CRB et du NAHD. Les Bécharis qui n'ont joué aucun match amical depuis le début de cette trêve projettent de profiter au maximum de leur séjour à Alger où le staff technique aurait élaboré un programme de travail très riche touchant tous les aspects de préparation. Ne souffrant d'aucune défection, les Vert et Jaune comptent réussir ce stage et Alain Michel s'attend à une concurrence farouche au sein de son groupe pour des places de titulaires. MCO Le satisfecit de Belatoui Le MCO, qui a disputé et gagné ses deux matches amicaux face respectivement au MB Sidi Chahmi et à l'USM Bel Abbes, a retrouvé le moral. D'ailleurs, l'entraîneur de l'équipe phare d'El-Hamri, Omar Belatoui, n'a pas caché sa satisfaction du rendement de ses poulains, notamment les jeunes qu'il a mis dans le bain. Toutefois, le premier responsable technique du club se trouve désormais dans l'impossibilité de compter sur ces jeunes joueurs en compétition officielle. La situation de l'équipe ne le permettant pas. Des joueurs d'avenir dont les qualités ont surpris l'ex-international d'autant plus que ces éléments ont réussi leur entrée en lice et ont même laissé une bonne impression chez les présents lors de ces deux matches de préparation. Dans un autre registre, Belatoui s'est dit outré par le comportement de Nessakh qui n'a pas encore repris avec le groupe pour une histoire de dûs même si la direction a promis de le régulariser dans les jours à venir. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Belatoui a montré beaucoup de patience pour le règlement ce cas, mais il ne tardera pas à prendre la décision qui s'impose.