Une bonne partie du réseau de l'assainissement de la ville de Tigzirt et des villages avoisinants, date des années 1970, alors que la population locale a triplé durant cette longue période. Il existe des hameaux qui ne sont pas encore raccordés au réseau d'assainissement, dont les eaux usées se déversent directement dans la nature ou dans des fosses septiques, ce qui constitue un véritable danger pour la santé publique vu les risques d'infiltration de ces eaux dont les sources risquent de générer des conséquences fâcheuses pour les populations locales. Par ailleurs, une station d'épuration qui prend en charge les rejets d'une population de 15 000 habitants, a été inaugurée le 5 juillet dernier et fait l'objet d'une modernisation et d'une extension. Il va sans dire que cette dernière constitue un véritable acquis pour l'environnement dans la localité de Tigzirt, du fait que les eaux usées, déversées directement dans la nature, sont traitées. Malgré ces acquis, la commune de Tigzirt, à l'image de la majorité des communes de la wilaya de Tizi Ouzou, fait face au problème de l'inexistence de décharge contrôlée, puisque celle qui existe à présent est sauvage. La commune n'a pas d'autre choix quand on sait que la décharge contrôlée la plus proche se trouve à Oued Falli à une quarantaine de kilomètres de la commune. La raison reste le refus des habitants de réaliser un centre d'enfouissement technique dans leur région. Le projet de réalisation d'un CET du côté du village d'Al-Kalâa a été délocalisé vers la forêt de Mizrana. Toutefois, la population répartie sur différents villages avoisinant cette forêt, ont exprimé leur refus de recevoir ce projet qui, à long terme, va porter préjudice à la faune et à la flore en ce lieu.