Résumé de la 5e partie ■ Après avoir réfléchi, Méziane et Lmadjid décident de faire part de ce qu'ils savent au doyen du village. A l'aube, ils rencontrent une étrange créature. La créature qui avait l'air de flotter, leur dit : — Si jamais vous parlez de ce que vous avez vu à qui que ce soit, vous n'aurez pas le temps de le regretter... Lmadjid qui n'avait pas l'habitude de se laisser impressionner, voulut répliquer qu'il n'avait pas l'intention de se laisser dicter ce qu'il devait faire, mais la créature a déjà disparu, comme avalée par une autre créature mais plus invisible encore. Lmadjid se tourne vers Méziane. — Finalement, tu as raison, Méziane. Cette histoire est plus dangereuse qu'elle en a l'air. Il faut provoquer l'assemblée du village et en parler. Et je crois que je ne vais pas attendre demain pour en parler au doyen... quelque chose me dit qu'il faut faire vite avant qu'il ne soit trop tard. Je vais chez le doyen du village maintenant. Tu viens avec moi ? — Oui...mais comme je suis arrivé chez moi, attends-moi un moment, le temps que je boive un peu d'eau. Quand Méziane sort de chez lui, il trouve son jeune ami, allongé par terre. Il hurle : — Lmadjid ! Lmadjid ! Lmadjid ! Que t'est-il arrivé ! Les parents du jeune berger et son épouse sortent à leur tour. Mais pour constater, impuissants la mort de Lmadjid. Mais de quoi était-il mort ? Quelques instants plus tard, deux vieillards, connus pour leur grande érudition dans le domaine des maladies et des herbes médicinales, arrivent et consultent Lmadjid qui avait été transporté dans la maison de Méziane. L'un d'eux, le vieux Sahnoune, trouve deux petits points rouges au niveau de la cheville. — Ah ! ça y est ! Je sais comment ce pauvre Lmadjid est mort. Il a été mordu par une vipère... Mais une vipère ne peut pas provoquer la mort aussi rapidement, opine Méziane. (A suivre ...)