Résuméde la 14e partie ■ Méziane se rend chez le vieux Tahar pour lui demander des explications : comment pouvait-il être chez lui et aux pâturages. Ce matin, Da Tahar, j'ai emmené mon troupeau aux pâturages et tu t'y trouvais... Nous avons même discuté longuement... Les muscles du visage du vieil homme se mettent à trembler et il se met à hurler : — Sors d'ici ! Monstre ! Même ici tu me harcèles ? Sors d'ici ! Au secours ! Méziane sort de la maison et referme la porte derrière lui. Il pense en avoir fini avec le vieux Tahar mais celui ouvre la porte et se met à hurler : — Tu es un monstre Méziane ! Tu es indigne de ton père qui lui est un brave homme qui connaît très bien les valeurs de notre village et de nos ancêtres ! Sois maudit Méziane ! Maudit à jamais ! Le vieil homme qui était mourant dans la journée, a maintenant la forme d'un adolescent. Sa voix est si forte que tout ses hurlements ont été entendus par tous les villageois et la famille du jeune berger. Ce dernier trouve son père sur le seuil de la maison. — Que s'est-il passé ? Pourquoi le vieux Tahar est-il en colère contre toi ? — Je lui ai tenu des propos qu'il n'a pas aimés. — Quels propos ? — Je lui ai fait savoir qu'aujourd'hui, je l'ai trouvé dans les pâturages et que... — Mais tu dis n'importe quoi, Méziane. Le vieux Tahar n'a pas bougé de chez lui de toute la journée... Et puis, il n'y a pas que moi qui l'ai vu... Tout le village lui a rendu visite et l'a vu alité. Le jeune homme se tient la tête. Une voix lui dit qu'il faut en finir et tout raconter à son père. Et une autre lui suggère d'être prudent et de ne pas en parler parce qu'il risque de mourir. Il opte pour la seconde. Il lâche alors d'une voix brisée par l'émotion et les sanglots.... — Pardonne-moi, père...je ne sais pas ce qui me prend. La mort de Lmadjid m'a fait perdre la tête... Je vais me reposer et demain matin, j'irai voir le vieux Tahar pour lui demander de pardonner mon égarement et mes propos déplacés. — Voilà qui est sage. (A suivre...)