Une vingtaine de jours nous séparent de l'entame du grand évènement footballistique mondial. Aucun Mondial n'a connu autant de turbulences que celui qu'abritera le Brésil à partir du 12 juin prochain. Sans parler du retard enregistré dans l'achèvement des infrastructures, de la grogne sociale qui va crescend à l'approche de l'évènement, de l'insécurité qui règne au Brésil depuis plusieurs semaines, la police vient d'ajouter son grain de sel. En effet, les policiers civils de 14 Etats du Brésil, dont six sont hôtes du Mondial, ont annoncé sur le site web de leur syndicat une grève de 24 heures ce mercredi pour revendiquer de meilleurs salaires. La situation inquiète à plus point les autorités brésiliennes. D'ailleurs, le ministre de la Justice, Jose Eduardo Cardozo, a déclaré fin avril que les grèves de policiers sont illégales et inconstitutionnelles. «Les organismes armés ne peuvent légalement pas faire grève. C'est pourquoi je ne crois pas que les policiers — qui ont juré respecter leur nation — exposeront leur pays à une situation inacceptable devant le monde, et je ne pense pas qu'ils feront grève pendant le Mondial», avait-il souligné. Le Mondial s'annonce vraiment chaud au Brésil.