Résumé de la 28e partie ■ Samia est déçue. Elle a trouvé le jeune serveur dans la pizzeria, mais il l'a considérée comme une simple cliente. Samia paye l'addition et s'en va. Elle se sent blessée au plus profond de son être. Et c'est une loque humaine qui réintègre la salle des professeurs où elle trouve Safia occupée à inscrire de courts résumés sur des fiches cartonnées. —Ah ! Samia, tu es déjà revenue ? Ah ! Mais tu en fais une tête ? Et tu es toute pâle ! Qu'est-ce qui ne va pas ? Samia dépose son sac, elle allait s'asseoir, mais se ravise brusquement pour courir aux toilettes sous le regard inquiet de Safia qui lui court après sans qu'elle sache vraiment ce que son amie a. Il ne reste qu'un mètre environ à Samia pour atteindre la porte des toilettes lorsque soudain elle vomit toutes ses entrailles. Safia l'a rejointe et la prend par les épaules. —Ah ! Ma fille, je crois que tu t'es payé une jolie intoxication alimentaire. Finis de vomir, puis nous demanderons à quelqu'un de nous emmener au dispensaire du quartier. —Non...Il ne s'agit pas d'une intoxication, Safia... J'avais envie de vomir ce matin déjà en me réveillant. Je ne me sens pas bien, c'est tout... C'est du repos qu'il me faut.... — Oui. Tu as besoin de repos et d'autre chose : faire le vide dans ta tête. Un agent de l'administration du lycée accompagne Samia et Safia jusqu'au dispensaire près du lycée. Une brève auscultation a permet au médecin de service de confirmer que le malaise de la jeune enseignante n'a rien à voir avec une intoxication. —Quand vous m'avez dit que votre malaise est survenu après un déjeuner, j'ai aussitôt soupçonné une intoxication. Mais quand vous m'avez situé l'endroit où vous aviez mangé, je me suis dit qu'il était impossible que vous ayez été victime d'une intoxication parce que je connais bien le gérant de cette pizzeria. C'est un ami de longue date, et il a toujours fait son travail proprement ! De plus, les symptômes que vous m'avez décrits, n'ont rien à voir avec une quelconque intoxication mais avec une très grande fatigue. Une fatigue dont vous ne vous remettrez qu'après une bonne semaine de repos. —Une bonne semaine de repos ? Non... Docteur, je ne pourrai pas... Une semaine, c'est trop... C'est bientôt la période des compositions... Deux jours suffiront... (A suivre...)