Résumé de la 41e partie ■ Comme les corps des deux défunts n'arrivent pas à entrer dans les tombes, les villageois décident de les déposer et de les abandonner dans une vieille maison. Les villageois transportèrent les deux corps dans la vieille maison abandonnée, les recouvrirent avec de la terre et s'attelèrent à boucher toutes les ouvertures par lesquelles l'odeur de la putréfaction pourrait s'échapper. Mais dès qu'ils eurent entrepris de s'en éloigner il se passa quelque chose d'inattendu : la maison commença à brûler. — Vite ! cria quelqu'un qu'on ramène de l'eau et des seaux ! On trouva des seaux et les villageois les plus jeunes et les plus vigoureux se précipitèrent vers le ruisseau se trouvant non loin de là mais ils le trouvèrent à sec. — Mais ce n'est pas possible ! s'étonna Méziane. Je suis passé par là, il y a deux jours et la rivière grondait tant l'eau était en abondance. — Au lieu de chercher une explication qui n'existe peut-être pas, il vaut mieux courir à la fontaine... — Oui, tu as raison... Une dizaine de jeunes villageois se précipitèrent à la fontaine et ils virent non pas de l'eau descendre des montagnes mais des vers de toutes les formes et de toutes les couleurs. —Allons-nous en ! Allons-nous en ! hurla Méziane...Je crois que le mieux que nous aurions à faire serait de quitter ce village qui semble maudit ! La vie y est désormais impossible. On ne peut pas se battre contre un ennemi qu'on ne voit pas, qu'on ne connaît pas et dont on ne comprend même pas les raisons de la haine qu'il a pour nous.Même la mort est impossible dans notre village ! On ne peut pas enterrer décemment nos défunts. Quand les jeunes villageois arrivèrent à l'endroit où ils avaient laissé leurs aînés ils trouvèrent la maison réduite complètement en cendres. Ils entendirent le vieux marabout murmu rer : —La force de ce feu est telle qu'il n'est pas du tout naturel...C'est encore un coup de ce maudit Djinn ! (A suivre...)