D'annonce en annonce, il semblerait que cette fois ce soit la bonne. Le nouveau permis sera mis en circulation dans les prochains jours. Ainsi, un permis probatoire de couleur bleue sera remis aux nouveaux conducteurs pour une durée de deux ans, à l'issue desquels un permis de couleur rose le remplacera et sera joint d'un permis de conduire à points d'une couleur verte... Du moins si l'on en croit la dernière sortie du ministre des Transports, qui indiquait, hier dimanche, à Alger, que l'opération de délivrance du nouveau permis de conduire, joint d'un permis à points, sera entamée dans les prochains jours. «Nous comptons lancer l'opération d'octroi du nouveau permis de conduire dans les prochains jours, soit une fois que l'imprimerie officielle finalisera la livraison d'une quantité considérable de ce genre de document, afin de distribuer des quantités suffisantes pour chaque wilaya», a-t-il indiqué. Le nouveau permis aura les mêmes caractéristiques que l'ancien quant à sa dimension et sa couleur. Un permis probatoire de couleur bleue sera remis aux nouveaux conducteurs pour une durée de deux ans, à l'issue desquels un permis de couleur rose le remplacera et sera joint d'un permis de conduire à points d'une couleur verte, selon le ministre. La différence entre le nouveau et l'ancien permis consiste essentiellement en la qualité du papier utilisé et les marquages de sécurité sur le nouveau document dont celui de l'Etat algérien, rendant ainsi ce document infalsifiable, précise Amar Ghoul. Selon lui, la commission composée de représentants des ministères des Transports et de l'Intérieur, de la Gendarmerie nationale et de la sûreté ainsi que ceux de l'imprimerie officielle a «bien ficelé l'opération». S'agissant du permis de conduire biométrique, le ministre a souligné que cette opération sera entamée une fois élaboré le fichier national des infractions au code de la route, qui englobera toutes les informations relatives au conducteur, les infractions commises et son capital de points. À l'issue de cette sortie, le ministre est revenu sur un des aspects qui n'a eu de cesse de faire monter au créneau nombre d'acteurs de la société civile : celui portant sur la formation des inspecteurs des permis de conduire. En effet depuis plusieurs années déjà, les insuffisances qu'enregistre leur formation sont souvent désignées comme l'une des raisons de l'hécatombe qu'enregistre l'Algérie en termes de nombre de morts que font nos routes chaque année (4 000). Le ministre a donc profité de sa présence à l'occasion d'une cérémonie de sortie de la première promotion des inspecteurs des permis de conduire pour mettre l'accent sur la formation, précisant qu'une promotion de 100 inspecteurs est attendue d'ici octobre prochain, alors que le nombre global des inspecteurs devrait atteindre les 500 d'ici quelques années. Le ministre a relevé que la durée de formation de ses inspecteurs a augmenté de six à douze mois et leurs prérogatives ont été élargies, relevant qu'ils sont passés du statut d'examinateur à celui d'inspecteur, ce qui devrait améliorer la qualité de leur service, ainsi que celui des candidats au permis de conduire.