Résumé de la 3e partie■ Alors que le DC9 poursuit sa descente vers 6 000 pieds, le Piper Cherokee lui continue à monter vers les 9 000 pieds. «Los Angeles approche de 66 Roméo». «Altitude de croisière de 4 500. Demande un suivi radar». Le pilote d'un avion de tourisme lui demande de le guider pour traverser la région du contrôle terminale. Au demeurant, c'est tout à fait normal puisqu'aucun appareil n'a le droit de pénétrer cette région sans autorisation du contrôle. Mais avant que le jeune Walter Walt n'ait le temps de lui répondre le vol Aeromexico le rappelle. «Quelle vitesse vous conviendrait ?» «Disons à 2.9.0». Le contrôle veut diriger le vol vers la piste la plus proche de son point de stationnement. Puis il répond ensuite au pilote du Groman. «Mettez sur 5.2.4 et sortez de la région terminale», dit Walter Walt. Ce dernier demande au pilote de changer de fréquence. Mais il est visiblement un peu perdu. «4.5... quels étaient les autres chiffres ?» dit le pilote. «5.2.4» répond le contrôleur. «Groman 66 Roméo êtes-vous actuellement à 4 500 ?» ajoute-t-il. «Négatif. Nous sommes à 3 400 en montée». «Vous êtes en plein milieu de la région de contrôle terminale. Groman Roméo, je vous conseille à l'avenir de mieux regarder vos cartes», lance le contrôleur. «Un avion vient de vous dépasser sur la gauche à 5 000 miles. Et on croise beaucoup d'avion à 3 500», ajoute-t-il. «Bien alors dites moi ce que je dois faire». dit le pilote. L'équipage du vol 498 est en train de préparer son atterrissage, lorsque soudain... Le DC9 est violement secoué. Le copilote se bat avec l'énergie du désespoir. Mais l'avion part dans un piquet mortel. «Ce n'est pas possible crie le copilote !». Après plusieurs manœuvres le DC9 se crashe. «J'ai vu une énorme explosion. Et les couleurs rouges d'un incendie. C'était vraiment une énorme explosion. Comme si une bombe avait explosé au sol», raconte Thérésa. Plus personne ne répond aux appels de plus en plus angoissés du contrôleur Walter Walt. «Aeromexico 498 de Los Angeles approche» répète le contrôleur. Mais l'avion a disparu de son écran radar. «J'étais là, à discuter avec les deux contrôleurs des départs, quand j'ai entendu Walter dire quelque chose comme : j'en ai perdu un», raconte un membre de la tour de contrôle. «Cela nous a tout de suite alerté. On a tous regardé nos écrans radars pendant qu'il continuait à appeler : Aeromexico 498», ajoute-t-il. (A suivre...)