L?irrigation des périmètres agricoles continue de s?opérer de manière anarchique faute d'un organisme de gestion, selon un constat établi par le service du développement de l?irrigation de la direction de l?hydraulique (DWH). A chaque campagne, les fellahs se chargent eux-mêmes de transférer l?eau vers leurs champs cultivés à l?aide de motopompes de différentes puissances qu?ils installent sur les rives des barrages ou des retenues collinaires et ce, depuis 1995, à la suite de l?asphyxie de l?ex-Office de wilaya des périmètres irrigués et de mise en valeur (Opimv), relève-t-on à la DWH. Deux ans seulement après sa mise en place, cette structure a dû mettre la clef sous le paillasson à la suite des lourdes charges d?exploitation, notamment les frais d?énergie électrique, alors que sa ressource financière était limitée à la facturation du mètre cube d?eau à 1 DA. Mis dans une situation de cessation de paiement, l?Opimv a dû recourir à la vente de ses équipements pour honorer deux années d?arriérés de salaires de ses 24 travailleurs. La wilaya de Tizi Ouzou compte 6 périmètres irrigués totalisant quelque 2 000 ha environ, à travers les communes de Draâ El-Mizan, Draâ Ben Khedda, Tizi Ghenif, Aïn Zaouia, Ouaguenoun et Tadmaït.