Développement n Grâce à un système d?irrigation approprié, la région sera riche en revenus agricoles. La plaine d?Abadla, d'une superficie de 5 400 hectares, sera le futur pôle économique de Béchar. Selon les services agricoles de la wilaya, cette région va engendrer annuellement des revenus de 200 millions de dinars provenant des cultures maraîchères. L?installation sur ce site de la Société de développement agricole (Sodéa) pour la prise en charge de ce périmètre, est devenue une nécessité absolue de par l?importance du site, situé à proximité de l?un de plus grands barrages du pays, Djorf Ettorba, d?une capacité de retenue de 365 millions de mètres cubes. La Sodéa, qui vient d?engager des investissements de plus 300 millions de dinars, a bénéficié d?une parcelle de 150 ha destinée à la réalisation d?expériences de cultures supportant un sol à taux élevé de salinité, avant de lancer à grande échelle des cultures adaptées à la nature du sol et du climat de la région. Pour remédier au problème de salinité, un montant de 200 millions de dinars a été dégagé. Une enveloppe qui devra également assurer le financement des travaux de réhabilitation et l?acheminement des eaux d?irrigation aux 132 exploitations localisées au niveau du périmètre. Outre cette opération, la direction de l?hydraulique a pris en charge la réhabilitation et la modernisation du système d?irrigation du périmètre qui s?étend sur une centaine de kilomètres, avec un financement de 100 millions de dinars. Le directeur des services agricoles a indiqué que la Sodéa, à travers l?introduction de technologies agricoles ultramodernes dans les domaines des cultures, de l?irrigation et de l'ensemencement des parcelles, pourra être un stimulant pour les agriculteurs présents sur ce périmètre. Grâce à sa station de pompage de 600 m3 à la seconde, la Sodéa utilise, par le biais de son système d?irrigation, de nombreux engrais qui éliminent les mauvaises herbes et fertilisent en même temps les terres. Par ailleurs, cette société a procédé à la généralisation de bassins de compensation recouverts de géomembranes au lieu des bassins en béton dont le coût de revient est trois fois supérieur à celui des bassins de compensation.