Affrontement Dans un accrochage hier à Riyad, les forces de sécurité ont mis hors d?état de nuire des terroristes. Les forces de sécurité saoudiennes, engagées dans une guerre contre les terroristes présumés, ont tué deux suspectset en ont blessé et arrêté trois autres au cours d'un accrochage armé dans la nuit de mardi à mercredi dans un quartier résidentiel de Riyad, selon le ministère de l'Intérieur. L'accrochage a eu lieu lorsque les forces de l'ordre ont tenté d'inspecter «un site suspect utilisé par les personnes égarées», a déclaré un porte-parole du ministère. Les forces de l'ordre ont été prises entre des tirs nourris de diverses armes dont des bombes et des obus de mortier. En répliquant, elles ont tué deux (suspects) et blessé trois autres qu'elles ont arrêtés, alors qu?un deuxième groupe a réussi à prendre la fuite, a ajouté la même source. Cette offensive a permis aux forces de sécurité de saisir un important stock d'armes et d'explosifs. Parmi les personnes arrêtées se trouvent l'épouse et trois des enfants de Saleh al-Aoufi, soupçonné d'être le chef du réseau d'Al-Qaîda en Arabie saoudite. Al-Aoufi aurait remplacé Abdel Aziz Al-Mouqrin tué en juin par la police saoudienne. La guerre engagée par l'Arabie saoudite contre les islamistes radicaux, partisans du réseau terroriste Al-Qaîda d'Oussama ben Laden, a déjà, fait des dizaines de morts et blessés. Ainsi, pour contrecarrer ce phénomène, le prince héritier saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz a averti les imams des mosquées que le pouvoir les avait à l'?il et qu'ils devaient contribuer à aider les autorités à combattre le terrorisme qui frappe le pays. Le prince saoudien, qui dirige de facto le royaume, a ajouté que les imams, influents dans cette monarchie conservatrice, partageaient la responsabilité de lutter contre le terrorisme, qui endeuille le pays depuis, déjà, une année. Il convient de souligner dans ce contexte, que dans une étude, citée samedi, dernier par le quotidien arabe Al-Hayat, les imams «ne sont pas qualifiés et ne sont pas conscients des dimensions que prend le problème du terrorisme».