De l?avis des spécialistes de la charia, la législation islamique a été diffamée par les calomniateurs. Ainsi, selon le Pr Mohammed Saïd Ramdane El Buti, cette polémique traditionnelle est suscitée par le décret suivant : «Au mâle revient une part équivalant à celle de deux femelles», cette règle est en fait un fragment du verset coranique suivant : «Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au mâle revient une part équivalant à celle de deux femelles.» Ainsi, ce verset établit une loi concernant exclusivement l?héritage des enfants. Pour les autres héritiers, hommes et femmes, il existe une loi spécifique. En général, leur part ne dépend pas du sexe, il peut même arriver que la part de la femme soit égale, voire supérieure à celle de l?homme. A titre d?exemple, si le défunt laisse des enfants, un père et une mère, le père comme la mère prennent chacun le sixième de l?héritage, sans différence de sexe. Ces deux parts sont explicitement mentionnées dans le Coran : «Quant au père et à la mère du défunt, à chacun d?eux revient le sixième de ce qu?il laisse.» En outre, si le défunt laisse un frère et une s?ur utérins et qu?ils ne sont exclus par aucun héritier de prime ordre 2, le frère comme la s?ur prennent le sixième de l?héritage. Ces deux parts sont explicitement mentionnées par le Coran : «Cependant qu?il laisse un frère ou une s?ur, à chacun de ceux-ci revient alors un sixième.»