Résumé de la 2e partie Pour une autre femme, Hamid commet l?irréparable afin de se libérer d?une épouse acariâtre, négligée et vieille? Depuis ce jour merveilleux où il a conduit Louisa chez elle, Hamid est sur son petit nuage. Il ne pense qu?à elle. Ses visites sont de plus en plus fréquentes et, très vite, ils deviennent amants. Comme il le lui a promis, Hamid ne vient jamais les mains vides : cadeaux coûteux, jouets pour le jeune Nazim, argent liquide, parfums? Ensemble, le «couple» coule des jours heureux. La vieille Zohra, édentée et de plus en plus négligée, s?inquiète : son mari a beaucoup changé? Elle le savait volage et infidèle, mais ce coup-ci, elle sent qu?elle a affaire à une redoutable rivale. Ainsi, il disparaît parfois pendant plusieurs jours, prétextant de lointains trajets. Dans sa famille, tout le monde est en alerte et Zohra mène sa petite enquête, aidée de ses fils aînés. C?est ainsi que le pot aux roses est découvert. Pendant quelques semaines, Zohra ne dit rien et se contente de demander de grosses sommes à son époux : «Que veux-tu, la vie est chère et nous sommes nombreux, l?aurais-tu oublié ?» Hamid donne de l?argent, mais il ne s?approche plus de sa femme. Pis, il affiche un rictus de dégoût lorsqu?elle s?évertue à le toucher et la rejette sans ménagement. Hamid n?a plus qu?une idée en tête : épouser la jeune et jolie Louisa et se débarrasser au plus vite de l?encombrante et usée Zohra. Un plan machiavélique est alors dressé. Ainsi, un jour, en rentrant à la maison à l?heure du déjeuner, il ordonne à son épouse de se préparer : «Je t?emmène à Alger, ainsi tu pourras régler ta paperasse au niveau du ministère des Moudjahidine?» Naïve, Zohra, fille de chahid, croit à cette version et, en deux temps trois mouvements, elle est prête à suivre son mari au bout du monde. Comme convenu, il l?emmène à Alger puis, sur le chemin du retour, dans un coin isolé de leur région, tout près d?un pâturage, il prétexte une panne, descend du véhicule, ouvre la malle, s?empare d?une corde de nylon dont il se servira pour étrangler sa femme. Il l?abandonne ensuite au fond d?un ravin sous un tas de sable que l?eau balaiera vite, mettant à nu le corps de la victime. Le jour du procès, l?accusé Hamid ne nie pas les faits retenus contre lui. Le représentant du ministère public met en exergue la gravité des faits et requiert la peine maximale. Au terme des délibérations, la cour condamne Hamid à perpétuité pour un crime commis au nom de l?amour. Ne dit-on pas que l?amour est meurtrier ?