Privation Souk-Ahras, qui est l?une des plus anciennes villes du pays, ne dispose pas d?une piscine opérationnelle pour les jeunes qui y résident. Ces derniers n?ont d?autre alternative, s?ils veulent faire trempette en été, que de se rendre à Annaba, à El-Kala ou ailleurs s?ils en ont les moyens. Beaucoup d?entre eux optent pour les points d?eau, oueds et étangs de la région quand ils n?ont pas la possibilité de se déplacer à la Grande Bleue. Cela n?est pas sans risque, car chaque année, en pareille saison, on déplore des noyades d?adolescents qui bravent les interdictions de baignade. Dans certains cas, les éléments de la Protection civile mettent plusieurs jours pour repêcher les corps. Une situation désolante qui n?émeut pas outre mesure les élus locaux, seuls en mesure d?inscrire ce type de projets dans leur PCD. La seule initiative notable vient de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Souk-Ahras, qui a remis sur la table le projet de réaménagement de la piscine olympique du complexe sportif de la commune chef-lieu. Piscine qui n?a jamais été ouverte au public pour non-conformité aux normes de sécurité en vigueur, signalons-le. Une bien maigre perspective au regard des misères qu?endurent les administrés, en été tout particulièrement et pour lesquels quatre ou cinq infrastructures du genre ne suffiraient pas.