La plupart des habitants du site Aadl de Ouled Fayet se sont plaints des travaux des chantiers qui se poursuivent, nuit et jour, à proximité de leurs habitations. Les Egyptiens, qui tiennent le projet, ont des obligations et des échéances ? pour la réalisation de ce chantier ? à respecter au grand dam des nouveaux bénéficiaires. Mais comme ces derniers n?ont pas le choix, ils apprennent à vivre dans le chantier avec tous les désagréments que cela suppose, dont le bruit et la poussière. C?est le cas de ce couple de l?immeuble E1 dont l?appartement se trouve au-dessus du grand chantier où se déroulent la plupart des travaux de cimenterie de tout le chantier de Ouled Fayet. Pour surmonter le problème du bruit des machines, des bétonneuses et des bulldozers, ce couple a opté pour les somnifères et les boules Quies. «On a dû faire toutes les officines d?Alger pour choisir les stop-bruit les plus adaptés et les somnifères pour nous aider à dormir malgré le bruit assourdissant», explique le couple. «Nous avons, mon mari et moi, des obligations professionnelles et nous ne pouvons pas nous permettre des nuits blanches comme celles que nous avons dû passer au début de notre installation chez nous», explique Nora. Quant à la poussière, cette dernière affirme qu?elle est obligée de nettoyer sans cesse le parterre, d?ouvrir au minimum les fenêtres et d?installer des bandes sur la fente de la porte d?entrée et des vitres.