Résumé de la 5e partie Prise dans une tempête de sable, la caravane de Mahmoud et ses compagnons se perd dans le désert. «Nous avons repris la route le lendemain et, le surlendemain, nous avions l'impression de tourner en rond ! Et pour comble de malheur, voilà que la tempête se lève de nouveau. Cette fois-ci, elle était si inattendue que nous n'avons pas eu le temps de chercher un abri. ?Tenez bien les bêtes !? criaient mon père et mon oncle. Mon cousin et moi étions aveuglés par le sable, mais nous n'avons pas lâché la bride des chameaux. ?Venez par ici ! Il y a des ruines dans lesquelles on peut se réfugier.? Nous nous y sommes précipités : il y avait, en effet des ruines de remparts et de maisons qui pouvaient nous protéger contre le vent de sable. Nous y avons traîné nos bêtes et nous nous y sommes abrités.» Un homme demande : «Que pouvaient être ces ruines ? C'était là la ville extraordinaire dont tu nous parlais ? Des ruines d'un rempart et de maisons ? ? Oui, dit un autre, où sont les toits et les coupoles d'or ? ? Patientez, patientez», dit Mahmoud. Il est fatigué mais il fait des efforts pour satisfaire la curiosité des hommes rassemblés dans la maison de son grand- père. Il reprend son récit. «La tempête a fini par se calmer et nous avons regardé autour de nous. Les remparts où nous nous sommes abrités, bien qu'en ruine, paraissaient gigantesques. Et il y avait, sur le sol, des plaques de métal qui brillaient de mille feux. L'une de nous s'est baissé et s'est écrié : ?De l'or, c'est de l'or ! ? Ces plaques sont en or ? ? Oui, et de l?or le plus pur !? Nous nous sommes jetés sur les plaques. ?Ne vous battez pas, il y en aura pour tout le monde !?, dit notre chef. Au détour d'un rempart, en effet, d'autres plaques et des coupoles d'or brillaient. Nous nous sommes précipités, criant notre joie. ?Nous sommes riches ! Nous sommes riches ! Béni soit Dieu qui nous a guidés vers cette cité merveilleuse !? Quelques-uns d'entre nous se sont mis à fouiller les alentours de la ville en ruines. ?Hé, s'est mis à crier quelqu'un, j'ai trouvé une entrée !? Nous avons cru à une entrée en surface, mais c'était une entrée souterraine dont il s'agissait. ?ça doit conduire à l'intérieur de la ville ! ? Les habitants de cette ville doivent être morts... ? Qui sait quelles autres richesses nous y attendent !? Mais personne n'osait s'aventurer dans le souterrain, jusqu?à l?arrivée du chef de la caravane. ?Nous allons pénétrer dans la ville?, dit-il.» (A suivre...)