Résumé de la 51e partie n La caravane s'est écartée de sa route. On a été obligé de suivre une direction, mais on doit se rendre compte que la caravane est bien perdue ! La caravane a repris la route le lendemain et le surlendemain… et on avait l'impression de tourner en rond ! Et pour comble de malheur, voilà que la tempête se lève de nouveau. Cette fois-ci, elle a été si inattendue que les hommes n'ont pas eu le temps de se mettre à l'abri «Tenez bien les bêtes !» criaient le père et l'oncle. Merzouk et son cousin sont aveuglés par le sable mais ils n'ont pas lâché la bride des chameaux. — Tenez bon ! C'est alors que quelqu'un a crié : — Venez par ici ! On s'approche. — Il y a des ruines dans lesquelles on peut se réfugier. Les hommes se sont précipités : il y avait, en effet, des ruines de remparts et de maisons qui pouvaient les protéger contre le vent de sable. Chacun a traîné ses bêtes et tous se sont abrités du sable… Merzouk s'écrie. — Ici, nous ne risquons rien ! Puis, il regarde autour de lui. — Père, ce sont les ruines d'une ville ? — Oui, c'est bien une ville… — Tu ne nous as pas signalé de ville dans cette région ! — En effet, je ne savais pas qu'il y avait une ville de cette importance sur l'itinéraire… Le cousin intervient. — Mais c'est une ville en ruine ! Il interroge, à son tour, son père : — Tu ne m'as pas signalé de ville en ruine, dans le désert… — C'est que j'ignorais son existence ! Merzouk intervient, inquiet. — Alors, si personne ne connaît cette ville, c'est que nous nous sommes bien écartés de notre route, que nous sommes perdus ! Le cousin s'affole : — Merzouk a raison, nous nous sommes trop éloignés ! Le père de Merzouk tente de rassurer les deux garçons. — Cette ville est une chance pour nous… On va nous renseigner ! — La ville semble déserte… — Alors, c'est sans doute un ksar abandonné… Les gens ont dû se déplacer plus loin… Dès que la tempête se sera calmée, nous allons partir à la recherche des habitants… Merzouk demande avec angoisse : — Et si les habitants sont morts ? — Ne dis pas de bêtise ! Merzouk, perdant courage, se met à pleurer. — Nous ne retournerons plus chez nous ! (à suivre...)