Résumé de la 50e partie n A cause de la tempête de sable, la caravane s'est écartée de son itinéraire. Les guides ne parviennent pas à retrouver la route. Epouvantés, Merzouk et son cousin regardent leur père, . — Nous sommes perdus ! — Nous allons mourir dans le désert ! Les deux hommes tentent de les rassurer. — Non, nous allons retrouver notre route ! — Les guides connaissent bien les itinéraires… Merzouk secoue la tête. — Ils n'arrivent pas à se mettre d'accord ! — Et pourtant, il faut que nous repartions ! Rapprochons-nous des autres… Les hommes se consultent, les guides, eux, n'osent rien dire. — Allons à La Grâce de Dieu, dit un homme. Recourons au sort. On a posé un couteau sur une pierre et on le fait tourner : nous allons prendre la direction qu'il nous indiquera… La caravane s'est remise en marche. Merzouk a entendu son père et son oncle discuter : ils ont fait à plusieurs reprises cette route, mais ils ne reconnaissent pas le paysage…Comme s'il y a avait une différence entre un coin du Sahara et un autre. Mais le jeune garçon se dit que si son père et son oncle faisaient cette réflexion, il y avait une raison ! — Alors, nous sommes vraiment perdus ? dit-il à son cousin. — Je crois que nous avons pris la mauvaise route ! — Qu'allons-nous devenir ? Le cousin répond avec fatalisme. — Il adviendra de nous ce que Dieu nous a prescrit ! — Et si nous épuisions nos réserves d'eau… — On trouvera bien des points d'eau… — Et s'il n'y en a pas ? Le cousin se fâche. — Arrête de me harceler avec tes questions ! Laisse les adultes s'occuper de tout ! La journée est sur le point de se terminer et les hommes ne savaient pas où ils se trouvaient. Le père de Merzouk remarque que son fils est agité. — Ne t'inquiète pas, lui dit-il, nous avons pris la bonne route… — Tu en es sûr ? — Bien sûr ! Mais le jeune garçon se rappelle les propos qu'il a tenus à son oncle, des propos qui n'incitaient guère à l'optimisme. Il lui dit avec angoisse : — Et si nous nous étions perdus ? Le père garde le silence un moment, puis il répond : — Nous sommes entre les mains de Dieu, il fera de nous ce qu'il voudra. Il s'est étendu pour dormir. — Viens, il faut dormir. Demain nous avons une longue route à faire ! Il s'est étendu, auprès de lui. Mais ni le père ni le fils n'arrivent à fermer l'œil. Les autres hommes non plus, ne dorment pas. Que se passera-t-il si on ne retrouve pas la bonne route ? (à suivre...)