Résumé de la 14e partie ■ Mme Claire pense que Maureen a été mal défendue par son avocat, mais celle-ci croit qu'il a fait son possible... Oui. Dans un cirque qui était venu tourner en Amérique du Sud. Et ce n'est qu'après son décès qu'il a pris la décision de rentrer en France pour m'aider à sortir d'ici. — Ainsi donc votre père ne m'avait pas dit exactement toute la vérité lorsqu'il est venu chez moi. Quand revient-il vous voir ? — Dimanche prochain. — Vous avez son adresse ? — II n'a pas voulu me la laisser. Par prudence, m'a-t-il dit... — Il a pourtant été obligé de justifier d'un domicile auprès de l'administration pénitentiaire pour obtenir un droit de visite ! — Sans doute. Mais à moi il ne m'a rien dit sinon que, depuis son arrivée à Paris, il avait déjà changé plusieurs fois d'hôtel. — Dans ce cas, puisque vous le revoyez dimanche, dites-lui de ma part que je souhaite absolument le rencontrer à nouveau. Avant de mettre son projet à exécution, il y a sans doute d'autres solutions, moins risquées, à envisager. Je ne bougerai pas de chez moi dimanche. De la sorte, il pourra venir en partant d'ici. Vous me promettez de lui transmettre la commission ? — C'est promis. — Maintenant je me sauve ! Les gardiennes vont finir par trouver bizarre que je reste aussi longtemps avec vous. Ah ! quand même ; une dernière question. Avez-vous des nouvelles de Jack ? J'imagine que vous avez le droit de vous écrire... — Oui. Mais nous ne le faisons pas. — Comme c'est étrange ! Après vous être tant aimés ! — Il y aura toujours le cadavre de Jeff entre nous. Et puis notre passion n'était pas assez enracinée dans les sentiments. C'est l'éloignement qui nous l'a démontré... — Vous êtes une curieuse femme, Maureen. Je reviendrai vous voir dès que j'aurai eu une autre conversation avec monsieur Tim-Tom. — Il vous a même dit son nom d'artiste ? Il y tient beaucoup. A bientôt, et merci de votre visite ! Si vous saviez le bien que nous procure votre présence, à toutes ! — Merci, Maureen ! Mon seul souci, à mon âge, est de vous apporter un peu de réconfort. Je n'ai pas à donner mon avis sur les raisons qui vous ont conduites, les unes et les autres, en prison. Mon rôle doit se limiter à essayer de vous aider, et de vous comprendre. Le dimanche suivant, en fin d'après-midi, le vieux clown était revenu frapper à la porte de madame Claire. — Entrez, monsieur Tim-Tom, je vous attendais. — Maureen m'a tout raconté à propos de cette révision du procès que vous voudriez obtenir. Mais il y a un détail qui rend la chose impossible, ci qu'elle n'a pas osé vous expliquer, préférant me laisser ce soin : c'est la façon dont est mort le témoin du crime. Par le plus grand des hasards, j'ai retrouvé cet homme alors que je me trouvais au Brésil. A suivre