Résumé de la 25e partie ■ Faïza est heureuse : Farid va bientôt demander sa main, et Rachida lui a proposé un très bon salaire. Le moment de folle joie passé, Faïza reprit quelque peu ses esprits et dit à Rachida : — Dis, Rachida, tu ne trouves pas que c'est un peu trop tôt pour demander ma main ? — Si Farid ne te plaît pas ou si.... — Non, Farid est un homme formidable, toutes les filles devraient rêver de devenir son épouse...mais le problème c'est que je dois avoir des défauts qu'il n'a pas vus parce qu'il n'a pas pris la peine de bien me connaître. Tu comprends ? — Oui, je te comprends mais rassure-toi, tu n'as pas de défauts. Ou si tu en as, parce que nous en avons tous, ils doivent être insignifiants. Des défauts qui ne sont visibles que pour ceux qui cherchent des problèmes là où il n'y en a pas. Maintenant, si tu me dis que tu as besoin de plus de temps pour réfléchir et prendre la meilleure décision concernant Farid, je suis d'accord avec toi. — Non... Moi, je te dis que Farid est tout ce qu'il y a de plus parfait. — Très bien, nous nous donnons donc rendez-vous cette semaine chez toi. D'accord ? — Oui, d'accord. Une semaine plus tard, comme prévu, Farid, sa sœur, son père et une de ses tantes paternelles rendirent visite à la famille de Faïza pour demander sa main. L'entrevue, qui avait duré une heure et demie environ, fut cordiale et très chaleureuse. Et c'était loin d'être une entente dictée par les règles de la bienséance : les deux familles s'étaient plu. Faïza n'en revenait pas. Elle s'attendait à ce que son père trouve quelque chose à dire au sujet du père de Farid. Mais il n'en fut rien. Au contraire, après le départ de la petite famille, le père de Faïza se mit à faire les éloges de son futur gendre : — C'est un brave homme ! Toute sa vie, il s'est sacrifié pour que ses enfants réussissent. Il n'a pas voulu se remarier pour ne pas leur faire subir la cruauté dont sont capables les marâtres. Quelques mois s'écoulèrent. Il ne restait plus que deux jours aux fiançailles de Faïza avec Farid. La jeune future mariée se rendit à un institut de beauté pour une séance de manucure et quelques soins du visage. Et alors qu'elle attendait son tour, une jeune fille se trouvant à côté dans la grande salle d'attente lui dit : — Je viens souvent ici et je ne t'ai jamais vue. Faïza ignorait que cette fille-là, qu'elle n'avait jamais vue auparavant, allait lui faire de terribles révélations. A suivre