Résumé de la 76e partie n Le père finit par se remarier... Isl demande à ses filles d'obéir à leur marâtre et de la respecter. Les filles en font la promesse. Les fillettes feront tout pour satisfaire leur marâtre, mais cela ne l'empêche pas de les détester. Elle se plaint à leur père. — Tes filles me donnent beaucoup de soucis ! Le père s'étonne. — Mes filles te donnent du souci ? — Oui, elles ne font pas ce que je leur dis… — Ce sont pourtant des filles obéissantes ! La femme s'emporte. — Quoi ! tu ne me crois pas ? — Si, je te crois… — Je leur demande d'aller chercher de l'eau à la fontaine, elles refusent. C'est donc moi qui fais la corvée… Elles ne cuisinent plus, elles ne font plus le ménage… Et elle fait semblant de pleurer. — Elles ne me respectent pas…pourtant, elles t'ont promis de t'obéir ! — Je vais les réprimander ! Le père les gronde. — Vous m'aviez promis d'obéir à votre marâtre ! — Père, nous faisons tout ce qu'elle nous dit ! Le père s'emporte. — Quoi, vous prétendez qu'elle me ment ? — Non, père… — Alors, vous êtes coupables ! Les fillettes pleurent et vont se recueillir sur la tombe de leur mère. — Oh, mère, depuis que tu es partie, nous ne trouvons plus un moment de paix ! Notre père était bon avec nous, mais sa femme a réussi à le changer ! Chaque jour, la haine de la marâtre pour les orphelines augmente. Dès que le père revient de son travail, elle lui monte la tête. «Tes filles m'ont dit ceci et cela, elles m'ont fait ceci et cela…» Le père appelle ses filles et les gronde. — Votre belle-mère s'est encore plainte de vous ! Les filles jurent qu'elles n'ont rien fait. Le père est prêt à les croire mais il ne dit rien, pour ne pas irriter sa femme. Il ne voudrait pas qu'elle trouve le prétexte de ses filles pour partir. La marâtre tombe enceinte et met au monde un garçon. Le père est fou de joie car il lui manquait un héritier. La femme veut profiter de cet avantage pour se montrer exigeante. — Tes filles, je ne les supporte plus ! Le père répond tristement. — Où veux-tu qu'elles aillent ? Elles n'ont ni oncles paternels ni maternels… — Je voudrais que tu les renvoies ! — Hélas, je ne peux pas ! — Alors, je ne veux plus les voir… Qu'elles fassent le ménage, qu'elles préparent les repas, qu'elle aillent puiser de l'eau… Mais je ne veux plus qu'elles me parlent ! (à suivre...)